Un récital de chants lyriques, rassemblant des classiques de la musique universelle et des pièces du patrimoine algérien, a été animé mardi soir à Alger par la cantatrice algérienne Faïrouz Oudjida accompagnée par le pianiste canadien Dominique Boulianne. Ce récital a été organisé à l'opéra d'Alger Boualem Bessaïh par l'Etablissement Arts et Culture de la wilaya d'Alger dans le cadre de la coopération et des échanges entre la capitale et la ville canadienne de Montréal. La chanteuse lyrique a choisi pour son public des extraits adaptés au chant et piano de classiques italiens, russes et français montrant ainsi la puissance de sa voix et sa maîtrise du chant sur certaines pièces célèbres de l'opéra universel. Avec une voix de soprano, Faïrouz Oudjida a commencé son spectacle avec des classiques comme «O sole mio», «Non ti scordar di me» ou encore «Funiculi Funicula» avant de passer à des compositions françaises dont «Habanera» tirée du célèbre opéra «Carmen». Cependant, certaines de ces pièces, habituellement interprétées avec des orchestres philarmoniques et des choeurs, ont perdu de leur puissance musicale avec une orchestration limitée au piano. «Le rossignol et la rose» et «Mon sang brûle d'amour» sont également des romances, écrites par des compositeurs russes avec des influences orientales, qui figuraient au programme de cette chanteuse qui a représenté l'Algérie dans plusieurs manifestations internationales. En seconde partie du récital, le duo a présenté au public relativement nombreux un programme tiré du patrimoine musical algérien et transcrit pour un concert chant et piano à l'image des succès du chanteur Idir «Sendou» et «Vava Inouva» qui ont été revisités pour en adapter la mélodie. Faïrouz Oudjida a également interprété «Billah Ya Hamami», un classique du malouf, en version valse ainsi que le succès «Habaytek» de la grande voix libanaise Faïrouz. Ce spectacle s'est déroulé en présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, de la ministre de l'Education nationale Nouria Benghabrit et du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Tahar Hadjar, ainsi que du wali d'Alger Abdelkader Zoukh. Plusieurs représentants du corps diplomatique agréés à Alger ont également assisté à ce récital.