Il est spécifié par ailleurs, que seule la satisfaction de l'ensemble de ces doléances exposées par le syndicat sonnera la fin de ce débrayage. Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur de l'éducation élargira son mouvement de grève. Le président du Cnapeste, Messaoud Boudiba, a ainsi décrété via un communiqué, la tenue d'une grève nationale illimitée à partir du 30 du mois en cours. Telle a été la conclusion du conseil national qui s'est réuni samedi dernier. Par cette action, le Cnapeste appelle le ministère de l'Education nationale sur différents points inhérents à ses revendications. Il est spécifié par ailleurs, que seule la satisfaction de l'ensemble de ces doléances exposées par le syndicat sonnera la fin de ce débrayage. Il s'agit par là, de concrétiser les engagements contenus dans l'accord signé entre le syndicat et la tutelle. Messaoud Boudiba énumère la prise en charge concrète des points restés en suspens par rapport au compte rendu du 19 mars 2015. Aussi le syndicat autonome demande la suppression des mesures arbitraires prises par le ministère de l'Education en réponse aux journées de grève qui ont été observées dans les wilayas de Blida et de Béjaïa. Cette démarche est considérée selon ce même syndicat non conforme aux lois de la République algérienne. Et ce, explique-t-il, sachant que le conseil national a préalablement soulevé ce point là. Le même conseil avait alors appelé la tutelle à réagir au plus vite afin de résoudre les différents problèmes qui se posaient au niveau des wilayas en grève, à l'instar de Tizi Ouzou, Béjaïa et Skikda. La réponse des représentants du département de l'éducation nationale fut alors la répression. Les enseignants affiliés au Cnapeste de la wilaya de Béjaïa avaient initié une grève illimitée le 16 janvier dernier. Ce débrayage a d'ailleurs été largement suivi, atteignant le seuil des 81%. Des rassemblements devant le siège du ministère de l'Education avaient été tenus, pour faire entendre la colère des syndicalistes. Ces derniers se sont insurgés contre l'irrespect des engagements des PV signés entre les deux parties. Le même vent de protestation a été ressenti dans la wilaya de Tizi Ouzou, où les grévistes ont refusé de reprendre les cours depuis le 20 novembre. Une situation qui a d'ailleurs suscité l'inquiétude des parents d'élèves, qui ont tant bien que mal essayé de convaincre les contestataires pour la reprise des cours. Face à cela, la première responsable du secteur, Nouria Benghabrit s'est montrée dans une récente sortie médiatique catégorique. Pour elle, hors de question que des milliers d'élèves en payent le prix. Tout en admettant le malaise que vit le secteur en ce moment, elle a insisté sur le fait que rien ne justifie l'entame d'une action de ce genre. Appelant ainsi à l'instauration d'un dialogue entre les fonctionnaires de l'éducation. Elle a indiqué que les revendications du syndicat du Cnapeste par rapport aux événements des trois wilayas concernées, se terminent systématiquement par la demande de renvoi d'un fonctionnaire de la direction de l'éducation.