Le Sept algérien veut confirmer après son match contre la Tunisie La rencontre se déroulera dans un contexte particulier, marqué, d'un côté, par le doute qui ronge les Verts en raison de leur retard dans la préparation et sa 3e place en poule derrière la Tunisie et le Gabon qui ne lui fait pas honneur au vu de son riche passé. Algériens et Angolais se retrouveront aujourd'hui à Libreville (15h) à l'occasion des quarts de finale de la coupe d'Afrique des nations 2018 de handball, deux ans après leur confrontation en petite finale au Caire qui avait privé les Verts de Championnat du monde en France. En terre égyptienne, le dernier mot était revenu aux Palancas Negras, nettement victorieux (24-19) du Sept national coaché alors par Salah Bouchekriou, lequel a échoué à se qualifier au Mondial après quatre présences de suite (sa dernière absence remontait à Allemagne 2007). Aujourd'hui, une autre paire de manches attend les deux équipes dont l'une d'elles devra quitter très tôt la compétition et se consoler avec les matchs de classement, un résultat autre que les demi-finales, étant un retour en arrière pour le perdant. La rencontre se déroulera dans un contexte particulier, marqué, d'un côté, par le doute qui ronge la sélection algérienne en raison de son retard dans la préparation et sa troisième place en poule derrière la Tunisie et le Gabon qui ne lui fait pas honneur au vu de son riche passé. De l'autre côté, la certitude d'être une nation émergente de handball qui ne cesse de progresser au fil des années, dans l'ombre de l'équipe féminine, octuple championne d'Afrique entre 1998 et 2012, série record interrompue en 2014 à Alger par la Tunisie. «Nous aurions voulu mettre un but de plus pour gagner et éviter ainsi l'Angola en quarts de finale, ça n'a pas été le cas. Malgré cela je pense que l'Algérie a une bonne équipe sur laquelle elle peut compter mercredi (aujourd'hui, ndlr)», a déclaré Riyad Chahbour après le nul face à la Tunisie (25-25) qui condamnait les Verts à la 3e place du groupe A. L'Angola, un adversaire que les hommes de Sofiane Haïouani auraient pu éviter à ce tour de la compétition, mais la défaite surprise face au Gabon, pays organisateur (26-25) lors de la deuxième journée a chamboulé les plans de l'Equipe nationale qui espérait un revers des Panthères face au Cameroun lundi soir, pour leur souffler la seconde place et affronter ainsi le Maroc en quarts. Finalement, les coéquipiers du capitaine Yannick-Milama Aubyang ont égalisé à cinq secondes de la fin du match (29-29) sur un jet des sept mètres, permettant au Gabon de terminer à une deuxième place que personne n'attendait, de l'aveu même du sélectionneur adjoint des Panthères, le Français Pablo Guilhem Morel. Sur le terrain, Algériens et Angolais partiront à chances égales. Les premiers tenteront de compenser le manque de préparation par la «grinta», la fougue de sa classe biberon et l'expérience des Berriah, Berkous et Chahbour, les seconds s'appuieront sur des certitudes et l'espoir de récolter le fruit d'un travail de longue haleine.