Le seul motif pouvant expliquer ce meurtre avec préméditation n'est autre qu'un problème d'héritage. A la fin du mois de juin écoulé, les services de la police judiciaire (PJ) relevant de la sûreté de daïra d'Hussein Dey ont été alertés aux alentours de 1h du matin de la disparition subite du dénommé K. M, âgé de 28 ans. Celui-ci, précise-t-on d'emblée, avait comme lieu de résidence une villa de trois étages, située au centre-ville d'Hussein Dey et la partageait alors avec ses frères et soeurs et certains de ses cousins. K. M. est donc perdu de vue et sa disparition n'a que trop duré au point où il était indispensable d'aviser les services de sécurité. Ces derniers se pointent à l'aube du 30 juin et font irruption à l'intérieur de la villa sus-citée. Ils découvrent, en premier lieu, des traces de sang sur les escaliers menant vers la terrasse. Les éléments de la PJ sollicitent alors l'intervention d'une équipe de la police scientifique pour déterminer, grâce au procédé ADN, à qui le sang appartenait. Sur le toit de la villa, c'est-à-dire au niveau de la terrasse, les policiers sont tombés sur un ensemble de tenues vestimentaires ainsi qu'une paire de training rincée mais gardant toutefois des traces rougeâtres. Une fois la police scientifique arrivée sur les lieux, et après avoir procédé aux constations d'usage, il paraissait évident que le sang était bel et bien celui de K. M. Quant aux vêtements et les chaussures retrouvés sur la terrasse, ceux-ci appartenaient à son cousin âgé de 34 ans et répondant aux initiales de K. D. Le fait que K. M. ne donnait toujours pas signe de vie et que son cousin K. D. était en déplacement à l'étranger, les policiers se trouvèrent face à un dilemme, et ne pouvaient plus avancer dans leur enquête. Il aura fallu attendre le 13 juillet, date du retour de K.D. au pays pour que de nouveaux éléments dans cette affaire apparaissent au grand jour. Lesquels éléments tels que communiqués, hier, au cours d'un point de presse tenu au commissariat central d'Alger par M. Goumrar, chef de la PJ d'Hussein Dey, font état de l'assassinat de K. M. par son propre cousin K. D. Ce dernier a été interpellé par la police dès son arrivée à l'aéroport Houari-Boumediene. Passé aux aveux, K. D. a reconnu avoir égorgé son cousin K. M. avant de brûler son corps sur la terrasse de la villa. Le seul motif pouvant expliquer ce meurtre avec préméditation n'est autre, selon l'orateur Goumrar, qu'un problème d'héritage. Il semble que K.D. voulait s'emparer du legs qui revenait de droit à son cousin K.M. Le meurtrier, ajoute le conférencier Goumrar, a été mis en détention préventive après sa présentation devant la justice. D'autre part, le chef de la PJ d'Hussein Dey a, en outre, fait part du traitement par ses éléments de deux affaires de coups et blessures volontaires (CBV) ayant entraîné la mort de deux personnes. Bien entendu, les auteurs de ces délits ont été arrêtés et écroués. ar ailleurs, le commissaire Benziane, chef de la brigade mobile de la police judiciaire relevant de la sûreté de Staouéli, rendra public, au courant de la conférence de presse tenue hier, le démantèlement par ses services d'un réseau de malfaiteurs dont le chef, le dénommé A. A. âgé de 25 ans, était en possession d'une arme à feu qu'il n'a pas hésité à utiliser au moment de son arrestation par la police. M.Benziane expliquera que A.A a pu se procurer un PA 7,65 m à la suite d'un vol par effraction commis, le mois de mars dernier, dans le domicile d'un cadre de l'Etat résidant à Bouharoun. N'était leur arrestation, les membres de ce réseau, au nombre de trois, avaient l'intention de commettre une série de hold-up dans la région de Staouéli.