Deux autres gendarmes, pris dans l'embuscade perpétrée vendredi soir par un groupe terroriste affilié selon des sources sûres, à l'organisation criminelle du Gspc à Tidjelabine, ont succombé, hier à leurs blessures à l'hôpital de Aïn Naâdja. C'est le troisième attentat en moins d'un mois par la horde sauvage contre les forces armées de l'ANP. Des sources sûres, contactées hier par nos soins, affirment que le groupe terroriste dont le nombre ne nous a pas été communiqué, a essayé une riposte fulgurante ayant causé des blessures graves à la bête immonde dont l'un a été abattu et fut emporté par ses acolytes. L'intervention rapide du Gir (groupe d'intervention et de réserve), appelé en renfort, a en effet surpris les terroristes. L‘accrochage, a permis selon les mêmes sources d'empêcher les hors-la-loi qui avaient l'intention de délester les éléments de la Gendarmerie nationale de leurs armes, d'accomplir leur forfait. Une vaste opération de ratissage a été déclenchée dès samedi, ont souligné les mêmes sources, sur les traces des terroristes. Sur les lieux de l'attentat, les forces militaires ont constaté des traces de sang qui confirment que la horde sauvage a bel et bien été touchée. Pour rappel, l'attentat a été dressé à 40 km à l'est d'Alger aux environs de 22 heures, quand un convoi de la gendarmerie composé de trois véhicules blindés, rentrait d'une mission de routine. Les militaires ont été surpris par une forte explosion provoquée par une bombe artisanale. Sur la RN5, deux gendarmes seront tués sur le coup, alors que deux autres gravement atteints décéderont plus tard, sachant que quatre gardes communaux et une fille ont été grièvement blessés.