Les élus du parti ont tenté, hier, de remettre les registres de délibération au président de la cour de Béjaïa. Le président par intérim de la cour de Béjaïa n'a pas jugé utile de saisir les documents et sceaux de la République que les élus du FFS ont voulu lui remettre hier, se contentant tout simplement de recevoir une délégation. Comme annoncé, les élus du Front des forces socialistes ont tenté, hier, dans leur ultime protestation de remettre les registres de délibération et autres cachets officiels au président de la cour de Béjaïa. Cette action de protestation pacifique, décidée samedi dernier, s'inscrit dans le cadre d'une démarche de retrait des assemblées locales. Comme pour marquer sa particularité, le FFS s'en remet donc à la justice qui a tout juste accepté de le recevoir. Quant aux documents et sceaux, le représentant de la justice avait déclaré: «Outrepasser la loi s'il venait à accéder aux voeux de la délégation des élus composée, faut-il le souligner, du président de l'APW, Hamid Ferhat, d'un membre du conseil national, du premier secrétaire fédéral de Béjaïa et trois autres maires. Le FFS prend acte de la position de la cour de Béjaïa et décide de se réunir de nouveau pour prendre la décision qui s'impose.»«Le secrétariat national se réunira aujourd'hui (hier) pour donner suite à la situation», déclarait M.Bouaïche qui explique qu'«il s'agit de voir comment faire à propos des passations de consignes, pour ce qui est de la remise des sceaux et document de délibération». On parle de la faire pour la population dans le cadre des rencontres prévues dans les jours à venir. Mais le souci du FFS est de rester dans la légalité et le combat pacifique. Le premier secrétaire fédéral de Béjaïa a noté, hier, le paradoxe relevé dans les propos de leur interlocuteur qui, souligne M.Bouaïche, «parle du respect de la loi». Or, précise le responsable du FFS, «la dissolution et la passation de consignes sont illégales». Le FFS compte suivre sa démarche avec la population à travers les conférences et rencontres à venir.