un directoire présidé par Ammar Bahloul est chargé de gérer les affaires courantes de la LFP jusqu'à l'AG On ne voit vraiment pas pourquoi à la FAF on ne se presse pas pour régler de suite des affaires qui peuvent se faire de la même manière alors que rien n'empêche de le faire... D'aucuns savent que la fin du championnat d'Algérie de football, tout comme les autres, dans le monde doit prendre fin les 18 et 19 mai 2018 avec le déroulement de la 30e et dernière journée de la compétition, comme le prévoit la directive de la Fédération internationale de football (Fifa) à cause du prochain Mondial prévu durant l'été en Russie. Seulement et comme la Ligue de football présidée par Mahfoud Kerbadj s'est vu interdire la gestion des championnats avant qu'un directoire présidé par Ammar Bahloul ne soit chargé de gérer les affaires courantes de la LFP jusqu'à l'AG élective prochaine. Mais, alors pourquoi rester jusqu'au mois d'avril pour élire un nouveau président de la Ligue alors qu'il y a deux solutions logiques: la première surtout et la plus indiquée aurait été d'organiser au plus vite une AG ordinaire, suivie, juste après, par une AG extraordinaire pour désigner les commissions d'élection et de recours puis enfin l'AG élective pour ne point perde de temps. La seconde option aurait été que le directoire actuel, puisqu'il est «légal» selon la FAF et le ministre de la Jeunesse et des Sports, poursuivent cette mission jusqu'à la fin de la saison en mai avant de faire le bilan de l'année et ainsi saisir l'occasion d'organiser les élections au cours du Mondial de Russie. On ne voit vraiment pas pourquoi à la FAF on ne se presse pas pour régler de suite des affaires qui peuvent se faire de la même manière alors que rien n'empêche de le faire. A moins que les responsables actuels n'aient peur de la réaction du président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, l'élu et son conseil d'administration ne réagissent et la crainte de les voir avoir gain de cause au sein du TAS soit à Alger, soit à Lausanne, et cela remettrait en cause tout leur travail? Pendant ce temps, nos clubs en cessation de paiement et donc logiquement sanctionables, poursuivent leur gestion catastrophique alors que sur les terrains, le très mauvais arbitrage ajouté à la violence font vraiment peur pour la compétition d'autant qu'on s'achemine, au fur et à mesure, à la fin de la saison et tous ses enjeux.... Ainsi, selon le président du directoire chargé de gérer les affaires courantes de la LFP Ammar Bahloul, l'assemblée générale ordinaire (AGO) de la Ligue de football professionnel (LFP) se déroulera lors de la première quinzaine de mars, au cours de laquelle il sera question de l'installation de la commission de candidatures et celle de recours. L'assemblée élective doit se dérouler dans un délai d'un mois après l'AGO soit au mois d'avril. Nous sommes dans les temps, a affirmé Ammar Bahloul, également membre du Bureau fédéral de la fédération algérienne (FAF). L'instance fédérale a annoncé le dimanche 21 janvier sa décision de retirer la délégation de gestion des championnats professionnels au conseil d'administration de la LFP «avec effet immédiat», conformément à l'article 20 de la convention qui lie la FAF et la LFP depuis juillet 2011. La décision a été prise à l'unanimité par le Bureau Fédéral de la FAF, réuni en session ordinaire à Sétif sous la présidence de Kheireddine Zetchi. Un directoire avait été installé le lundi 22 janvier par le président de la FAF. Il est composé d'Amar Bahloul et Larbi Oumamar, membres du Bureau fédéral, et Ali Malek président de la Ligue nationale du football amateur (LNFA). «Notre mission va prendre fin à l'issue de l'AG élective, au cours de laquelle nous serons présents en tant qu'observateurs pour veiller au respect strict des règlements en vigueur», a-t-il ajouté. Elu en juillet 2011 à la tête de la LFP, Mahfoud Kerbadj quitte ainsi l'instance dirigeante de la compétition professionnelle alors que son mandat court encore jusqu'en 2020. D'autre part, le-vice-président de la Ligue de football professionnel (LFP), Fawzi Guellil, a nié avoir présenté sa démission précisant qu'il avait été plutôt éjecté de son poste. «Je me considère éjecté de mon poste suite à la décision de la Fédération algérienne de football (FAF) de geler les activités de la LFP», a déclaré Guellil. «J'ai personnellement assisté à l'installation du nouveau directoire par le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, et certains de ses assistants, après quoi on m'a signifié que je devais partir avec le président de la LFP. Idem pour le secrétaire général de la LFP, Sid Ahmed Yahiaoui», a encore souligné Fawzi Guellil qui n'écarte pas l'éventualité de faire appel aux instances compétentes. Et justement, c'est cette dernière éventualité qui est annonciatrice de la poursuite de cette «mauvaise» décision de la FAF d'avoir acté le retrait de la délégation de gestion des championnats professionnels au conseil d'administration de la LFP, en pleine compétition... Said Allik «intéressé» par la présidence Le président du club sportif amateur de l'USM Alger Said Allik s'est dit «intéressé» par le poste de président de la Ligue de football professionnel (LFP), en remplacement de Mahfoud Kerbadj, dont la délégation de gestion des championnats a été retirée par la Fédération algérienne (FAF). «Je suis intéressé par ce poste, mais cela doit se faire selon des mécanismes précis. Je suis président du CSA de l'USMA, et mon club doit me mandater pour présenter ma candidature» a affirmé Said Allik. «Je me suis déjà intéressé au poste de président de la FAF (lors des élections de mars 2017, ndlr), mais l'USMA a préféré présenter un autre candidat. J'ai quand même une certaine réputation à défendre, et je ne veux pas paraître en tant qu'un demandeur d'emploi», a ajouté Allik, qui avait également présidé l'USMA pendant plusieurs années avant de céder le pouvoir à Ali Haddad en 2010. Appelé à commenter les derniers évènements survenus au niveau de la scène footballistique nationale, Allik a estimé que la dernière décision de la FAF «n'aurait jamais lieu d'être en cette période de la saison». «Ce n'est guère le moment de retirer la délégation de gestion des compétitions de la LFP, le football national n'a pas besoin d'être secoué de la sorte alors qu'il traverse déjà une période difficile. L'idéal était de procéder à des changements juste après le départ de l'ancien président de la FAF (Mohamed Raouraoua, en mars 2017, ndlr) ou bien attendre la fin de la saison en cours», a-t-il souligné.