Des pics de 45°, 40° et de 43° ont été enregistrés depuis lundi à Tlemcen, Alger, et Tizi Ouzou. Une chaleur suffocante, accompagnée d'un taux d'humidité qui dépasse les 30%, a caractérisé les trois derniers jours. Selon les services de l'Office national de la météorologie, le mercure a atteint, dans la journée du lundi, 45° à l'ombre à l'ouest du pays, et plus précisément à Tlemcen. Et le pic de 42° a été enregistré dans la région de Tafraoui dans la wilaya d'Oran. Selon les mêmes services, cette canicule s'est propagée au centre du pays où on a enregistré 40° dans la capitale dans la journée d'hier, et 43 ° à Tizi Ouzou. Le même climat est prévu pour aujourd'hui à l'est du pays où, selon les prévisions de l'ONM, le mercure atteindra le pic de plus de 42° dans les wilayas de l'est du pays, à l'instar de Annaba et El Tarf. M.Anaber Brahim, assistant au niveau de l'ONM, a indiqué que cette situation est due essentiellement à un «creusement d'une dépression atmosphérique en Espagne, qui a engendré un anticyclone, c'est-à-dire une présence de haute pression atmosphérique, à la Libye. Puis cet anticyclone est formé et transporté par des vents du Sud, en Algérie», explique-t-il avant d'ajouter que «nous subissons les conséquences de cet anticyclone». Cependant, explique notre interlocuteur, la même température est attendue pour demain, et le retour à la normale est attendu à partir de demain, où la température commencera à baisser progressivement, à partir de l'ouest du pays, ensuite le centre pour gagner enfin l'est du pays. «Les températures commenceront à connaître une baisse à partir de jeudi dans l'Ouest, et ensuite dans les autres régions du pays», déclare M.Anaber. Ce qui explique la normalité de cette canicule, selon notre source, c'est le fait que les régions du sud du pays enregistrent les mêmes températures que les jours normaux. Car 49° et 45° ont été enregistrés, respectivement, dans les wilayas de Tindouf et d'Adrar. Avec ces pics de température, la situation est considérée, par les spécialistes de la météorologie, qu'elle dépasse de plus de 10 % la normale. Rassurant la population, notre interlocuteur affirme que «l'Algérie a pour habitude d'enregistrer des pics qui dépassent les 43 °. Donc cette situation est normale». Dans ce sens, faut-il rappeler qu'en 1999 et en 2003, des températures de plus de 44° ont été enregistrées à l'intérieur du pays. Par ailleurs, ce sont les personnes souffrant d'insuffisance respiratoire et les enfants qui restent vulnérables aux situations caniculaires.