Plusieurs infractions ont été recensées par la Gendarmerie nationale Durant le premier semestre de l'année en cours, soit jusqu'à la fin juillet, les services de la Gendarmerie nationale ont recensé, dans 21 wilayas, 50 cas de blessures par armes à feu, indique-t-on dans un communiqué adressé hier à notre rédaction. C'est un phénomène qui prenait depuis quelques temps une tournure inquiétante, mais qui ne cesse surtout de faire des victimes. Les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête dans plusieurs régions du pays, touchées par le phénomène, a-t-on mentionné également dans le même communiqué. Faut-il préciser que des personnes, à l'origine de certains incidents, détenaient des armes sans autorisation. Sur cette question précise, l'index est pointé vers la wilaya de Laghouat, où un bon nombre de cas de détention illégale d'armes à feu a été enregistré. Cette possession a été d'ailleurs à l'origine de plusieurs incidents qui ont placé la région, parmi d'autres, au point culminant de la pyramide. Certains d'entre ces personnes ont été présentés par la Gendarmerie nationale devant les procureurs de la République pour blessures et détention illégale d'armes à feu. Le constat fait état de blessures généralement involontaires et accidentelles. Pis encore, des jeunes ne dépassant pas 20 ans ont été aussi à l'origine de plusieurs incidents, fait remarquer aussi le communiqué de la Gendarmerie. En guise d'illustration, durant le mois d'avril, un jeune de 17 ans s'est blessé avec un fusil de chasse. C'est le cas aussi dans la wilaya de Chlef, où un jeune de 17 ans s'est blessé accidentellement au mois de mars 2005 avec une arme à feu. Aussi, le 25 juin 2005, dans la région d'El Oued, des frères de 19 ans et 14 ans qui manipulaient une cartouche de calibre 14 se sont blessés, rapportent les services de la Gendarmerie nationale. Les fêtes de mariage sont également, souvent, à l'origine de pas mal d'accidents, parfois graves. Le cas est survenu, à titre indicatif, à Biskra au mois de février dernier, lorsqu'un individu utilisant une arme à feu pour exprimer sa joie lors d'une fête de mariage, a blessé involontairement son frère au pied droit. Une question s'impose d'ailleurs avec acuité sur l'utilisation des armes à feu à contre-courant de la réglementation en vigueur. Mais aussi sur la détention d'armes à feu par les citoyens sans autorisation. Plusieurs infractions à la loi ont été d'ailleurs recensées par les services de la Gendarmerie nationale durant le premier semestre de l'année en cours. La chasse et certaines opérations d'abattage ont causé aussi plusieurs cas de blessures parmi les citoyens. Idem pour ce qui est aussi de la possession d'armes artisanales non autorisées par la loi. L'accident survenu au mois de juin dernier à Biskra illustre clairement le danger que constituent les armes artisanales. Une dame de 38 ans, enseignante, s'est blessée accidentellement avec une arme à feu, pistolet artisanal, rapporte la même source. A Annaba aussi, le 28 avril 2005, les services de la Gendarmerie nationale ont présenté un individu devant le procureur de la République près la cour d'El Hadjar pour blessures et possession illégale d'un fusil artisanal. L'inculpé a été tout de suite mis sous mandat de dépôt. Le 30 juin dernier, un incident s'est produit à l'intérieur d'une mosquée à la cité Zaghaoua (Alger). Un journalier de 59 ans s'est blessé par PA qu'il détenait illégalement.