Le stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou au centre de la polémique Les dirigeants de la JSK seraient enclins à faire des concessions sur la délocalisation. Hier, plusieurs sources évoquaient un éventuel dénouement du conflit qui oppose la direction de la JSK à la FAF, au sujet de la domiciliation du match JSK-USMB comptant pour les quarts de finale de la coupe d'Algérie. Plusieurs voix s'accordaient en fait sur une possibilité que la direction kabyle accepte de jouer hors de Tizi Ouzou. Ces derniers seraient donc portés à accepter d'affronter l'USMB sur un autre stade que celui du 5-Juillet. La tendance pencherait vers le stade du 8-Mai 1945 de Sétif mais jusqu'à hier, aucune source ne pouvait confirmer. En fait, ce qui était établi jusqu'à hier figure dans le contenu du courrier envoyé samedi par la direction kabyle à la FAF, réclamant de jouer d'abord le match face à l'USM El Harrach comptant pour le championnat national. Le président Cherif Mellal insiste en fait sur cet état des choses car la rencontre du championnat est très proche. Les joueurs ne peuvent pas préparer deux rencontres successives. C'est là une condition qu'auraient posée les dirigeants de la JSK pour accepter de jouer hors du stade du 1er-Novembre. L'autre condition y afférente est de jouer le 21 ou le 22 mars prochain et non le 7 comme prévu par la correspondance de la commission, envoyée mercredi à Tizi Ouzou. C'était donc la tendance qui se dégageait hier pour éviter que le bras de fer se poursuive. Les dirigeants de la JSK seraient enclins à faire des concessions sur la délocalisation, mettant des conditions qui ne seraient pas en défaveur de l'équipe adverse, ce qui remet la balle dans le camp de la FAF. Plusieurs sources évoquaient la même tendance, de ce côté envisagée par le président Kheireddine Zetchi. Pour rappel, la direction kabyle a vite réagi aux conclusions de la commission envoyées au sujet du stade du 1er-Novembre, mercredi passé. Celle-ci a confirmé les réserves de la Commission d'organisation de la coupe d'Algérie qui a jugé le stade de Tizi Ouzou incapable d'abriter un match de quart de finale. Le nombre de places sur les gradins doit dépasser les 20.000 alors que ce dernier n'a qu'une capacité de 15 000. Quelques heures après le courrier envoyé par la FAF, la direction de la JSK a organisé un point de presse durant lequel elle a réclamé une contre-expertise et le départ du président de cette commission. Dans le courrier envoyé hier matin à la FAF, la JSK excluait fermement la décision de jouer au stade du 5-Juillet incluant l'alternative d'une possibilité de jouer dans un autre stade. La date du 21 ou du 22 mars arrange les Canaris, selon le même envoi car pour l'instant les préparations sont concentrées plutôt sur le match de championnat face à l'USM El Harrach. C'est, affirme la direction du club kabyle, une rencontre importante pour l'équipe qui joue afin de glaner des points qui l'éloigneraient plus du spectre de la relégation. Enfin, notons que les supporters attendaient avec impatience la fin de ce bras de fer qui vient comme un cheveu sur la soupe assombrir le ciel de la JSK qui venait juste de s'éclaircir. Une éclaircie apparue après plusieurs années de descente aux enfers.