Les automobilistes qui y transitent subissent chaque jour l'enfer. Comme chaque année, avec l'arrivée de l'été, des bouchons de circulation ne cessent de se former, pratiquement au niveau de toutes les routes notamment, celles qui desservent les stations balnéaires qui connaissent en pareille période (saison estivale) un flux importants d'estivants. En effet, pour ne citer que cette localité balnéaire de Tichy, les automobilistes qui y transitent subissent chaque jour l'enfer, notamment durant les heures de pointe. Des heures de pointe spécifiques à l'été, c'est-à-dire aux environs de 10h et l'après-midi à partir de 15h jusque tard dans la soirée. C'est que depuis Capritour jusqu'à Baccaro, sur une distance de 4 km, la voie exiguë sur la RN 9, n'est plus en mesure de contenir la grande affluence de voitures qui arrivent de Béjaïa où la voie est élargie. A l'entrée donc de l'unique sens, s'entassent des véhicules formant une file atteignant environ 2 km. Ce qui contraint, par conséquent, des automobilistes, notamment ceux habitant la région de Boukhelifa, de dévier par PK 10, une route empruntée en cas de nécessité et qui est devenue ces jours-ci, par la force des choses, une route presque importante après avoir été secondaire. Ce qui fait dire à tout le monde que l'été est devenu «une saison d'enfer». Cela sans parler des malades et des urgences qu'il faut acheminer vers les hôpitaux. Les bouchons s'amplifient de plus en plus à mesure que l'été s'installe. Sur la route, désormais, on ne roule pas, on s'arrête, regrette-on amèrement tout en priant que le cauchemar prenne fin. Pourtant, on a voulu en finir avec ce problème récurrent qui pénalise à outrance les automobilistes. Dans la même optique donc, une réunion avait été tenue au cours du mois d'octobre dernier, selon un membre de l'ex-APC de Tichy, entre le wali de Béjaïa, la direction des travaux publics, le chef de daïra et le P/APC de Tichy pour discuter de l'élargissement du tronçon Capritour - commissariat de Tichy sur une distance de 700 mètres, comme c'était prévu d'ailleurs dans le reliquat du projet de l'élargissement de la voie Aokas - Souk El-Tenine, cela pour la première tranche. Par ailleurs, pour en finir une fois pour toutes avec ce problème cauchemardesque, des études ont été déjà effectuées par les services concernés, selon toujours notre interlocuteur, pour le dédoublement de la voie depuis Tichy jusqu'à Aokas à même d'assurer une fluidité rapide du trafic routier. Toutefois, l'été étant considéré comme une saison de vacances et de repos, les autochtones rechignent de le voir de cet oeil dès lors que l'on ne dispose pas encore de moyens et d'assez de structures de base à même d'accueillir cette affluence d'estivants, bien qu'elle procure assez d'emplois saisonniers, notamment pour les chômeurs.