«Le concept de la réconciliation nationale a été évoqué 180 fois dans le Coran», a déclaré, d'emblée, M.Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale lors d'une rencontre, hier, avec la société civile à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Dans le même contexte, M.Ould Abbès s'est étalé, dans son discours, à expliquer les «avantages» du projet de la réconciliation nationale prôné par le président de la République. A ce sujet, d'ailleurs, il mettra en exergue les conséquences de la décennie noire qu'a vécue le pays depuis l'avènement du terrorisme et qui s'est soldée par des milliers de victimes. «L'Algérie a traversé des moments extrêmement difficiles durant les années du terrorisme. Donc, la réconciliation est aujourd'hui l'une des voies susceptibles de faire sortir le pays vers l'évolution économique et sociale», a-t-il souligné. Le représentant du gouvernement n'a pas omis d'évoquer la crise de Kabylie qui a, quatre années durant, «paralysé» la région. Il a ainsi réaffirmé la solidarité de l'Etat à l'égard de toutes les victimes des événements sanglants qui ont secoué la Kabylie. «Il faut tourner la page et se pencher vers l'avenir afin d'éviter au peuple de sombrer, encore une fois, dans pareille situation», a-t-il préconisé. Le ministre a distribué à l'occasion de sa visite, deux minibus pour le centre psychopédagogique des handicapés de Boukhalfa, comme il a également pris part à la cérémonie d'inauguration d'une stèle érigée à la mémoire des martyrs au village de Moknéa, dans la commune d'Ifigha.