Des sources sûres très au fait du dossier sécuritaire ont confié qu'un nombre important de familles et parents de terroristes qui activent au sein de l'organisation criminelle du Gspc, ont multiplié les combats avec les services de sécurité, chargés de la lutte anti-subversive, depuis le discours du président de la République, portant sur la réconciliation nationale, dans le but d'entreprendre des pourparlers, pour la reddition de leurs proches. Les mêmes sources ajoutent que cette procédure est actuellement menée au niveau de plusieurs wilayas de l'est à savoir, Annaba, Skikda, Jijel ainsi que certaines wilayas du centre: Blida, Tizi Ouzou et Aïn Defla. Les familles, dont des proches occupent encore les maquis des régions citées plus haut, sont en contact avec les leurs, pour les dissuader de déposer les armes et accepter la main de l'Etat, et de répondre favorablement à la Charte de la réconciliation nationale. Selon les mêmes sources, les négociations sont en bonne voie et donnent certainement de très bons résultats. Surtout, ont tenu à préciser les mêmes sources, que ces familles ont exprimé leur volonté de faire aboutir cette initiative le 29 septembre prochain, où l'on s'attend à des redditions par centaines. Précisons, cependant que la Charte portant sur la réconciliation nationale ne touchera pas les sanguinaires, ayant participé à des attentats et les crimes de viols et notamment les artificiers poseurs d'explosifs. Les mêmes sources ont ajouté que bon nombre d'éléments du Gspc ont confié à leurs familles, qu'ils sont prêts à déposer les armes, dans le cas où ils ne feront pas l'objet de poursuites judiciaires. C'est ce qui a d'ailleurs été souligné dans la Charte de la réconciliation nationale. Les mêmes sources ont confié, néanmoins, que la menace terrorise existe toujours, car la loi sur la réconciliation nationale, pour laquelle le peuple algérien est appelé, le 29 septembre prochain à «voter», ne suffira pas à elle seule à exterminer le terrorisme, car les criminels, auteurs de meurtres, de viols et d'attentats vont récidiver. Au cours de l'été 2004, et à partir du mois de mai, plusieurs régions du pays, ont vécu des redditions par centaines. A Bouira, Boumerdès, Jijel, Skikda et Chlef, plusieurs dizaines d'éléments affiliés au Gspc, avaient, en effet, déposé les armes, dans le cadre de la concorde civile. C'était aussi suite à des négociations, entre les familles des hors-la-loi et les services de sécurité, que l'opération avait donné des résultats satisfaisants.