Le général Larbi Belkheir qui vient d'être nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Rabat, a fait hier, à la clôture à l'université d'été du FLN, une apparition sous une salve d'applaudissements. Nous avons réussi à l'accrocher à la sortie et arracher quelques réponses qui lèvent le voile sur une zone d'ombre qui a ouvert moult supputations sur son départ impromptu et inattendu de la présidence. Les spéculations avaient lié sa nomination à Rabat à de profondes divergences entre lui et le président Bouteflika, concernant essentiellement le projet de réconciliation nationale qui sera soumis à référendum le 29 septembre prochain. L'Expression: Le président de la République avait déclaré le week-end dernier que des parties au pouvoir font barrage à la réconciliation nationale. Quelles sont ces parties et quelle est votre position par rapport à ce projet? Larbi Belkheir: Il est clair que je suis avec le président et son projet de paix et de réconciliation nationale Vous irez donc voter le 29 septembre? Bien sûr que je voterai et je voterai pour la réconciliation nationale. C'est la première fois que vous faites une apparition dans une manifestation organisée par le FLN. Que signifie votre présence à cette université d'été? Mes amis du FLN m'ont invité et en tant que militant de ce parti, je n'ai fait que répondre à une invitation amicale. Vous êtes nommé ambassadeur au royaume chérifien avec une mission très spéciale, ayant trait au différend qui oppose l'Algérie au Maroc. Avez-vous pris contact avec le roi du Maroc? J'aurai certainement des contacts une fois que je serai en poste.