Un dysfonctionnement dans la distribution de l'eau est signalé dans les quartiers. Les habitants de la ville des Ouadhias, au sud-est de Tizi Ouzou, souffrent le martyre à cause du manque d'eau dans les différents quartiers constituant le périmètre urbain. Parmi ceux qui endurent le plus cette situation, ce sont la cité Abane Ramdane et le quartier Abderrahmane Mira, qui illustrent bien le désarroi de la population durant cette période estivale. «Plusieurs facteurs ont contribué pour arriver à cet état de fait. L'extension qu'a connue la ville n'a pas été accompagnée de la réalisation d'opérations de renforcement du réseau AEP», nous a expliqué un citoyen outré par la pénurie de ce liquide précieux. En effet, renseignement pris de sources locales, la population des Ouadhias qui avoisine 30.000 âmes, est alimentée seulement par 2 conduites. La première au moyen de captage des forages réalisés le long des rives de Oued Takhoukht, dont le débit s'est avéré insuffisant pour répondre aux besoins qui ne cessent de s'accroître. Quant à l'autre réseau, très ancien et vétuste, l'eau qu'il distribue provient des sources situées dans la commune d'Aït Bouaddou. De fait, cela demeure insuffisant au regard du surpeuplement qui touche les cités et la venue d'une nouvelle clientèle du fait de l'urbanisation qui ne cesse de s'opérer à la périphérie de la ville. De plus, il nous a été signalé également le dysfonctionnement dans la distribution de l'eau dans les quartiers. On parle même du manque d'équité du moment que dans certains quartiers de la ville, l'eau coule en abondance. Par conséquent, les familles touchées par la pénurie d'eau n'avaient d'autre choix que de recourir à l'approvisionnement au moyen de citernes dont le coût a atteint les 200 DA. Enfin, il semble qu'après achèvement des travaux de réalisation de la conduite d'adduction à partir du barrage de Taksebt dans un moyen terme, on ne parlera plus de la crise d'eau aux Ouadhias, selon les observateurs.