Contrer et parer aux menaces des groupes prônant une entreprise meurtrière L'Algérie qui a joué un rôle prépondérant dans la mise en place de cette ligue, s'est donné pour tâche principale, celle qui consiste à lutter contre ces groupes caractérisés par un radicalisme et une violence dissimulés sous un semblant de «djihadisme» aux relents expansionnistes. L'Algérie a participé aux travaux du 7e Atelier à Conakry de la Ligue des ouléma du Sahel. Ces travaux sont d'une importance stratégique dans la mesure où la région du Sahel fait face à une véritable menace et danger liés au radicalisme et à la violence de groupes terroristes et ceux qui les financent au niveau de la région. L'ambassadeur d'Algérie en Guinée, Fassih Rabah, a pris part aux travaux de ce 7e Atelier régional qui concerne les pays membres de la Ligue des ouléma du Sahel. Le thème de cette rencontre est focalisé sur «les valeurs et les principes de l'islam dans la lutte contre le radicalisme et l'extrémisme violent». Le choix du thème n'est pas fortuit, il s'inscrit dans un sillage savamment conçu comme démarche susceptible de contrer et parer aux menaces des groupes prônant une entreprise meurtrière sous le fallacieux prétexte du «djihadisme» qui n'est autre qu'un instrument idoine utilisé par des forces à la recherche d'un nouveau recentrage géostratégique dans la région du Sahel de par ce qu'elle renferme comme atouts en matière de ressources naturelles et positionnement stratégique pour constituer un nouvel échiquier dans la région. L'Algérie qui a joué un rôle prépondérant dans la mise en place de cette ligue s'est donné pour tâche principale, celle qui consiste à lutter contre ces groupes caractérisés par un radicalisme et une violence dissimulés sous un semblant de «djihadisme» aux relents expansionnistes entretenus par certaines anciennes puissances en mal d'influence et de stabilité sur le plan économique et financier dans leurs propres pays. La sécurité, la paix et la stabilité dans la région du Sahel et dans le monde sont les points cardinaux des travaux de la Ligue des ouléma du Sahel dont l'Algérie en fait partie à travers son approche qui s'arc-boute sur une conception modérée du discours religieux et le concours à des méthodes qui font de la résolution politique et via des compromis les crises qui caractérisent les pays du Sahel. Cette vision algérienne insiste surtout sur la non-ingérence des autres dans les affaires internes des autres pays. Youcef Belmehdi, le secrétaire général de la ligue, a mis l'accent sur l'importance de la vulgarisation des préceptes de l'islam et sa matrice constituée de la tolérance en premier lieu. Dans ce sens, il a souligné que «le thème de l'atelier rappelait que les préceptes de l'islam étaient basés sur l'amour d'autrui et la tolérance», a précisé le représentant de l'Algérie dans la Ligue des ouléma du Sahel, Youcef Belmehdi. Celle-ci a été créée en 2013 dans un contexte politique où le semblant «Printemps arabe» a pris une ampleur ciblant la Tunisie et la Libye et les conséquences de la dislocation de l'Etat libyen et ce que cela a entraîné comme débordement sur les frontières en termes de prolifération et de trafic d'armes de tout genre dans la région du Sahel. D'ailleurs, cette ligue reflète une composante où leurs frontières sont concernées par la menace du discours radical et ses entreprises violentes comme moyen de déstabilisation de la région. L'Algérie, le Burkina Faso, la Libye, la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad sont des pays qui constituent la trame de fond de cette menace dans cette région. L'Algérie s'est attelée à combattre ce discours «takfirit» en mettant en place une structure au sein de la ligue via des prêcheurs et des imams formés de la manière qui réponde aux enjeux qui se trament dans cette région sensible et ouverte sur tous les dangers et menaces. Le mécanisme a été créé par l'Algérie avec la coordination des pays sus-cités, l'UFL en l'occurrence. Cette structure est basée à Alger, elle se définit comme «un espace de coopération régional des pays du Champ, permettant de coordonner les actions menées pour la prévention, la sensibilisation et la lutte contre le terrorisme, avec l'Union africaine et le processus de Nouakchott». apprend-on de ladite structure. Cet instrument est plus qu'important au vu de ce qui se prépare dans la région du Sahel comme forme d'ingérence des plus sordides. L'Algérie ne lésinera pas sur les voies et moyens quant à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans cette région qui est devenue la source des convoitises des puissants et des forces expansionnistes.