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200 tonnes de déchets stockées
CHU D'ORAN
Publié dans L'Expression le 10 - 05 - 2018

Un traitement quotidien de 450 kg des déchets générés par l'hôpital
Des jeunots s'adonnant à des jeux dont ils ignorent les conséquences sont exposés aux différents virus mortels comme le VIH, l'hépatite et autres pathologies.
Le secteur de la santé n'échappe pas à la règle, il est, à lui seul, producteur d'une importante quantité de déchets hospitaliers. Le Centre hospitalo-universitaire d'Oran, faisant son bilan, a arrêté ses chiffres au pesage de pas moins de 200 tonnes de toutes les formes de détritus. Elles sont entreposées dans le lieudit «Jumenterie» rattaché au même établissement. Les premiers jalons du nettoiement des lieux et du relevage de tels déchets sont mis en place. Il s'agit du choix porté sur une entreprise nationale, à laquelle vient d'être confiée la tâche du balayage des lieux tout en prenant en compte la nécessité de la préservation du cadre environnemental, l'hôpital et ses environs. Ce marché décroché par une entreprise de l'Est du pays est explicité dans un article stipulant le traitement quotidien de 450 kg des déchets générés par l'hôpital. Une telle exigence porte dans ses dimensions l'élimination des déchets hospitaliers en les traitant chaque jour. «Le chantier sera lancé la semaine prochaine», a-t-on appris. Une telle opération est deuxième de son genre lancée par les responsables de l'hôpital. La première a été menée le mois de décembre de l'année écoulée à l'issue de laquelle près de 50 tonnes ont été relevées. L'entreposage de tels déchets hospitaliers pour de longues durées n'est pas sans incidences, sanitaires et écologiques. Une seringue utilisée dans le cadre des soins prodigués aux sidéens et jetée dans un sachet plastique peut facilement être fatale. Le passant, notamment des jeunots s'adonnant à des jeux dont ils ignorent les conséquences sont exposés aux différents virus mortels comme le VIH, l'hépatite et autres pathologies. Dans son étude synthétique sur la gestion des déchets hospitaliers au niveau du CHU de Tlemcen, la spécialiste Larabi Hadjira a résumé la situation en soulignant que «les déchets d'activité de soins sont parmi ceux dont les dangers sont encore peu ou mal connus en Algérie par le public d'une part et par le secteur sanitaire d'autre part». «Ce n'est que récemment qu'un texte de loi a été décrété pour une meilleure gestion de ce type de déchets, suivi de quelques décrets et instructions ministérielles», a-t-elle ajouté expliquant que «le centre de Tlemcen est une infrastructure d'une importance régionale incontestable. Il est doté d'un maximum de services médicaux et chirurgicaux», a-t-elle enchaîné arguant son étude sur deux volets. Le premier repose sur l'évaluation de la gestion des déchets hospitaliers au CHU de Tlemcen depuis 2004 jusqu'à 2009 à partir des travaux réalisés dans cette période. Le second est basé sur le suivi de la gestion actuelle des déchets hospitaliers, en l'occurrence le tri, le conditionnement, la collecte, le transport et l'élimination dans la zone de dépôt final et dans quelques services médicaux du CHU de Tlemcen. La comparaison entre les résultats des études réalisées au Chut jusqu'à 2009 a révélé une amélioration dans le tri des déchets d'activité de soins à risque par l'utilisation du code couleur et des contenants répondant aux normes NF», a relevé la spécialiste. Néanmoins, a-t-elle mis en garde «l'on constate encore dans la zone d'incinération l'utilisation de sachets-poubelles non conformes ni au code couleur ni aux qualités de conditionnement requises». «En outre, les autres types de déchets comme les déchets anatomiques ou les déchets toxiques ne sont pas du tout conditionnés dans le respect de la réglementation», a-t-elle souligné. «L'incinération continue de se faire dans des conditions peu satisfaisantes à cause de la vétusté des incinérateurs, ce qui cause des désagréments aux patients et les riverains», a-t-elle relevé avant de proposer un plan pour l'établissement d'un schéma de gestion faisable à tous les niveaux. L'administration hospitalière n'a pas encore adopté des mesures efficaces et adaptées pour minimiser les risques sur l'homme et sur l'environnement. Mots clés: CHU de Tlemcen, déchets hospitaliers, gestion, incinération, environnement. Brahim Djemaci du centre d'analyse et de recherche en économie décrit dans son travail de recherche que «la gestion des déchets municipaux en Algérie est considérée comme une action prioritaire du ministère chargé de l'Environnement et des Energies renouvelables ces dernières décennies. Pour cela un ensemble de textes et d'organismes ont été adoptés», a-t-il indiqué soulignant que «des moyens humains et techniques ont été engagés depuis 2001 pour améliorer ce service». En même temps la production de déchets ne cesse d'augmenter suite à l'évaluation statistique de la population et à la croissance économique. Ces quantités pourraient dépasser les 30 millions de tonnes en 2025 si aucune politique de prévention n'est mise en oeuvre et que les mêmes tendances macroéconomiques se prolongent dans les années qui viennent. L'adoption de l'enfouissement technique des déchets comme mode d'élimination a engendré des coûts supplémentaires aux collectivités. Le financement de ce service par une taxe forfaitaire reste inapplicable. La qualité de service rendue est un facteur très important pour inciter les ménages à participer financièrement pour couvrir les coûts de la collecte et de traitement de leurs déchets. Adopter un mécanisme de consigne peut être un dispositif qui permet la réduction à la source des déchets d'emballage. Une réorganisation des circuits de collecte influencera la baisse des coûts, notamment celle liée à la distance de collecte.


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