Une saison à ne surtout pas mettre aux oubliettes La saison 2017 - 2018 est terminée, et la JS Kabylie a échappé de justesse à la relégation, au terme d'un exercice cauchemardesque que nul ne veut revivre. Les Canaris restent en Ligue 1 après un combat acharné et dont la fin a été fructueuse, sous la houlette du coach Youcef Bouzidi. La dernière rencontre du championnat jouée face au MCO et perdue sur le score de (2-1) était sans enjeux, puisque les coéquipiers du meilleur passeur du championnat, Mehdi Benaldjia, ont déjà assuré le maintien bien avant, soit lors de la victoire face à l'USMA (3-2). C'est, donc, la fin d'une saison chaotique à tous points de vue pour les Canaris, et cette saison est une leçon pour l'éternité. La JSK, qui a régné sur les terrains d'Algérie et d'Afrique pendant plusieurs décennies, s'est vue réduite à carburer pour assurer son maintien en Ligue 1. Une vraie leçon de sérieux dans la gestion d'un club professionnel. Une équipe, c'est avant tout un symbole mais aussi une entreprise qui ne peut vivre sous une gestion anarchique. Et c'est ce qui a été constaté à la JSK depuis quelques années. En effet, le club le plus titré du pays a été livré à l'anarchie au point où aller au Stade 1er-Novembre représentait un danger pour sa sécurité. Les supporters de kabylie, habitués des compétitions saines et internationales, ont fini par déserter les gradins laissant derrière eux des pseudos fans qui ont dénaturé l'image du supporter de la JSK. C'était la même situation qui a régné durant longtemps au niveau de la direction qui gérait les affaires à l'à-peu-près. Il aura suffit de quelques années pour que la JSK ne soit plus que l'ombre d'elle-même. Toutefois, le point culminant de la crise a été atteint lorsque le conflit entre l'ex-président, Abdelhamid Sadmi et le directoire a atteint son paroxysme. Ce dernier a fini par lui retirer la confiance ouvrant la voie à une affaire judiciaire qui a tenu en haleine les supporters. Le juge finira par débouter l'ancien président. Le directoire s'est alors mis à la recherche de financements. Plusieurs prétendants sont venus et sont repartis sans rien sortir de leurs poches. Il aura fallu attendre l'arrivée du jeune investisseur Cherif Mellal pour que les vents tournent dans l'autre sens. A son installation, ce dernier a promis le maintien. Chose faite à présent. Pour se faire, Mellal a d'abord ramené un entraîneur au profil adéquat pour la situation d'urgence dans laquelle se trouvaient les Canaris. Youcef Bouzidi arrive et les vents tournent dans le bon sens sur les terrains. Ses protégés ont aligné les victoires jusqu'au point où le maintien a été assuré face à l'USMA. La JSK reste enfin en ligue 1 professionnelle mais un lourds travail attend Mellal et son groupe. A présent, ce dernier promet un nettoyage au niveau de tous les compartiments de la direction. Parallèlement, un travail de recrutement de joueurs est entamé. Le nouveau président promet une équipe performante et compétitive la saison prochaine. On attend pour voir! Ligue 1 (réserves) Le titre pour le PAC L'équipe réserve du Paradaou AC a remporté le titre de champion d'Algérie de cette catégorie, en totalisant 70 points, soit avec 21 matchs gagnés, 7 nuls et 2 défaites. Ils devancent l'ES Sétif, leur poursuivant et champion sortant de 11 points. Le Paradou AC était tout prêt du doublé, mais avait raté, le 5 mai dernier, la finale de la coupe d'Algérie devant l'USM Alger. Il y a lieu de signaler qu'excepté le Paradou AC, nouveau promu cette saison, ce sont les mêmes clubs qui occupent le devant du classement les dernières exercices. Il s'agit de l'ES Sétif, l'USM Alger et la JS Saoura.