Un vendeur en pharmacie, se doit d'être titulaire d'un diplôme en pharmacie Il a soutenu que le mécanisme de conventionnement entre les hôpitaux et la Cnas «ne remet pas en cause le principe de la gratuité des soins». A travers sa réponse aux questions des membres du Conseil de la nation, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a tenté de rassurer que la loi sanitaire ne consacre pas la fin de la gratuité des soins. «Je confirme encore une fois que le principe d'accès à titre gratuit aux différents soins, à tous les niveaux, reste la soupape de sécurité, qui consacre le droit à la santé comme un droit fondamental pour tous les citoyens», a-t-il réitéré. S'agissant de l'article 334 stipulant que «l'établissement public à caractère sanitaire perçoit une participation des usagers, modulée en fonction de la nature des prestations dispensées», il a souligné que cet article ne consacre pas un recul puisqu'il existait déjà dans la loi de 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé. Cette participation concerne certains malades et certains soins et sera déterminée par les texte d'application. A ce propos, les sénateurs déplorent le fait que près de 20% des articles de ladite loi renvoient à des textes réglementaires. Dans le même contexte, il a soutenu que «le mécanisme de conventionnement entre les établissements publics de santé et les différents organes de financement (Cnas, mutuelles...), ne remet pas en cause le principe de la gratuité des soins et l' Etat s'engage à fournir les moyens et les outils nécessaires pour le bon fonctionnement des structures sanitaires». Il sagit simplement, dit-il «d'une nouvelle méthode pour le financement des structures sanitaires sur la base de conventionnement dans le cadre de la diversification des sources de financement et la maîtrise des dépenses». Concernant le problème des médecins résidents, il réitère que «pour lutter contre les disparités régionales en matière d'accès aux prestations médicales et préventives au niveau des régions à faible couverture sanitaire, il est impératif de maintenir le caractère obligatoire du service civil». Dans ce contexte, poursuit-il «l'Etat oeuvre à réunir tous les moyens matériels, humains et techniques pour effectuer le service civil dans les meilleures conditions». le ministre a répondu à la problématique liée au vendeur en pharmacie. Dans le cadre de la nouvelle loi sanitaire, un vendeur en pharmacie, se doit d'être titulaire d'un diplôme en pharmacie et sera employé conformément aux conditions qui seront déterminées par la nouvelle réglementation». D'après Hasbellaoui «ce projet vise à garantir une protection sanitaire totale à tous les citoyens, dans tous les cas et d'une façon équitable». Il faut que «les services de soins médicaux fournis aux citoyens par le secteur de la santé publique, qui est la locomotive du système national, soient d'une haute qualité», a-t-il soutenu. Le projet de loi sur la santé accordait «une grande importance à la protection et à la promotion de la santé des citoyens et consacrait le droit à la santé, en tant que droit humain fondamental»...Il a souligné, en outre «l'impératif d'asseoir le principe de complémentarité effective entre les secteurs public et privé de santé, conformément aux dispositions d'un cahier des charges garantissant la gratuité des soins qui reste un acquis à préserver, confirmé à plusieurs reprises par Son Excellence, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». D'après le ministre de la Santé, le citoyen est le point de départ et d'arrivée de ce texte de loi et demeure au coeur des préoccupations qui président à l'élaboration de toute politique ou programmes de prévention et de traitements médicaux». Il a par ailleurs souligné que «les nouveaux statuts des établissements publics de santé leur permettent une gestion flexible, en s'appuyant sur des outils de planification et de gestion modernes».