Ces petits bandits se pavanent tranquillement à bord de véhicules pour repérer leurs proies avant de leur sauter dessus et de les délester de leurs biens. En découdre vaille que vaille avec toutes les formes de criminalité constitue l'une des premières priorités prises en compte par des responsables de la sûreté de wilaya d'Oran. C'est du moins ce que l'on relève des bilans fournis par la cellule de communication et des relations extérieures auprès de cette institution en charge d'asseoir la sérénité dans la cité. Les 4 000 policiers mobilisés un peu partout dans les coins et recoins des villes ont, contre toute attente, réussi à faire l'affaire en stoppant les réseaux rampants de la criminalité dont plusieurs sont spécialisés dans les agressions à l'arme blanche. OEuvrant implacablement dans un tel ordre de bataille, les policiers de la 15e sûreté urbaine, située à Maraval, ont été intraitables en pourchassant ces petits criminels jusqu'à leurs lieux de repli. Dans cette offensive, ils ont mis hors d'état de nuire un groupe de malfaiteurs composé de quatre individus et saisi des armes blanches. Ces malfaiteurs, agissent de manière semblable aux séquences des films retraçant, détail par détail, «l'activisme» de la mafia sicilienne investie, en immigrante, dans les villes américaines. Dans leur mode opératoire, ces petits bandits se pavanent tranquillement à bord de véhicules pour repérer leurs proies avant de leur sauter dessus et les délester de leurs biens, argent et autres objets de valeur, avant de s'éclipser dans la nature. C'est d'ailleurs le cas du groupe d'Oran dont les membres s'enfuient sans que l'on se rende compte de la destination qu'ils ont prise. Ces malfrats ne séviront plus. Ils viennent tout simplement d'être arrêtés, auditionnés, présentés devant le parquet les ayant écroués. Une telle opération a été menée pendant ce mois de Ramadhan dont les nuits sont marquées par un important raz de marée se déchaînant un peu partout dans la ville. Les éléments des brigades de recherches et d'investigations de la sûreté de wilaya d'Oran n'ont pas chômé, eux aussi, en se lançant, en ce mois sacré, à la recherche de trois individus faisant l'objet de mandats d'arrêt lancés à leur encontre par la justice. Le pointage opéré sur les trois mis en cause, en cavale depuis plusieurs mois, a été positif avant leur arrestation. Ils faisaient l'objet de recherches pour avoir proféré des menaces, créé association de malfaiteurs et commercialisé des stupéfiants. Présentés devant le parquet, ces petits parrains de la petite mafia ont été envoyés tout droit aux cellules de la prison d'Oran. Idem pour les policiers de la 13e sûreté urbaine qui viennent de mettre hors d'état de nuire une bande spécialisée dans la commercialisation de psychotropes. L'offensive déclenchée a abouti à l'arrestation de deux dealers et à la saisie de plus de 100 comprimés psychotropes. Ces petits «commerçants» d'illusions ont, eux aussi été orientés par le procureur près le tribunal d'Oran, vers le centre pénitencier de la même ville. Deux autres «commerçants» de stupéfiants viennent de faire l'objet d'arrestation opérée par les hommes en tenue bleue de la 10e sûreté. Celle-ci a été suivie de leur interrogatoire, leur présentation et leur mise sous mandat de dépôt. Chez ces policiers, la partie diurne n'est pas synonyme de sommeil tandis que la partie nocturne n'est pas du tout une partie de domino ni encore moins une partie de plaisir, pas même une «hrira», devoir oblige, la permanence. «La lutte se poursuit», dira-t-on.