Le groupe a mélangé l'ancien et le moderne avec ses propres arrangements et a transporté le public dimanche soir à la salle El Mougar. «Ces journées culturelles polonaises marquent notre retour après une longue absence» nous a affirmé Son Excellence l'ambassadeur de Pologne dimanche soir à la salle El Mougar. Là , un concert de l'ensemble à cordes, The Strings, s'est déroulé dans une ambiance détendue. La salle était en effet à moitié vide mais le peu de gens qui étaient présents ont montré beaucoup d'enthousiasme, car, il faut le dire, le répertoire fut riche et envoûtant. De Beethoven à Mozart, des Beatles à Louis Amstrong, ces quatre charmantes musiciennes ont su, avec une adresse incontestable, mélanger l'ancien et le moderne, la musique classique et la musique populaire, le folk avec le divertissement. Czajkowski, Dovak, Green, Haendel, Strauss et Vivaldi, les thèmes des plus grands films ont été ainsi interprétés. Le groupe Strings est formé de quatre anciennes élèves de l'Académie de musique F.Chopin. Avec une carrière riche en représentations théâtrales, festivals pour des happenings, vernissages et expositions, The Strings participe aussi à des concerts organisés pour les enfants défavorisés et les malades, et en avril 2004, le groupe a été invité à l'étranger en tant que premier ensemble à cordes au 5e festival international Falkenseer Musiktage à Berlin, et au 5e festival de la culture européenne à Alger. Notons aussi que le groupe The Strings a lui même choisi de participer à la semaine polonaise en Algérie. Dimanche soir, la musique des Strings a transporté le public car les spectateurs présents étaient tous des amoureux de la musique classique et folklorique. Un deuxième groupe de chanteurs, cette fois, ont interprété des chants lyriques, des chansons françaises connues comme les Champs Elysées de Joe Dassin et Surprise, un chant comique de miaulements de chats ! Les fous rires se mêlaient aux applaudissement des spectateurs enchantés et éblouis par les gestes et grimaces très drôles des chanteurs. Une imitation d'instruments musicaux a suivi et cette fois, ce fut un spectacle unique. Le groupe jouait du Beethoven en utilisant simplement leurs mains et leur bouche. Il s'agit là d'un art très répandu en Pologne et méconnu en Algérie. C'est dans cette ambiance de convivialité que vont se poursuivrent les journées culturelles polonaises, car au Théâtre national algérien, un orchestre a l'intention de nous plonger dans le monde musical captivant de Chopin. Quant au groupe The String Quartet, il poursuivra sa tournée à Oran ensuite Tizi Ouzou en laissant derrière lui les notes d'une musique captivante.