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"Nous n'avons pas de leçons à recevoir"
SAIDA BENHABILÈS, PRESIDENTE DU CROISSANT-ROUGE ALGERIEN, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 28 - 06 - 2018

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Dans l'entretien qu'elle nous a accordé, Saïda Benhabilès revient sur les accusations proférées par certaines ONG à l'endroit de l'Algérie.
L'Expression: Quelle analyse faites-vous des chancelleries et ONG européennes qui s'attaquent à l'Algérie vertement sur la question en rapport avec les migrants subsahariens?
Saïda Benhabilès: A mon avis, la question est plus profonde que ça. Il faut aller plus loin que ces déclarations. Le temps est venu pour se poser la question de fond: qui est responsable de cette tragédie et ce drame humanitaire? Je peux répondre avec clarté et facilité que la crise migratoire et les flux des migrants surtout au niveau de l'Afrique du Nord, sont l'oeuvre de l'Otan et son intervention en Libye. Les choses sont claires, il ne faut pas se voiler la face. Pourquoi ne pas aborder les causes de cette catastrophe humanitaire et déterminer les vrais responsables de cette situation? C'est pour cette raison, que je dis que même en ce qui concerne les conséquences de ce drame humanitaire ce sont ceux qui étaient derrière l'intervention en Libye qui assument l'entière responsabilité de la crise humanitaire et le drame que vivent les migrants subsahariens et autres nationalités. Quand on comprend l'origine du mal, on saura parfaitement qui sont les responsables directs de cette situation de flux migratoire.
Est-ce que ce n'est pas de l'ingérence maquillée en jouant sur ce genre de questions comme c'est le cas pour le dossier des migrants subsahariens?
Tout à fait, c'est une manière qui relève de l'ingérence pure et simple. Les ONG sont connues, elles obéissent à des desseins. On est revenu à la même histoire de «Qui tue qui?» durant la période du terrorisme dans les années 90. Ces ONG et les pays qui sont derrière n'ont jamais appliqué les conventions et les accords de l'Organisation des Nations unies (ONU) représentée par le Haut Commissariat des réfugiés (HCR). D'ailleurs, même le représentant de l'ONU à travers l'instance du HCR avait soulevé la problématique en rappelant que les grandes puissances doivent soutenir l'Algérie à travers le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), qui a pour rôle de répondre aux préoccupations des migrants. C'est dire que l'Algérie est en train de subir des flux migratoires dont les grandes puissances ne font rien pour alléger le fardeau ni assumer les conséquences de leur intervention dans les pays où les populations connaissent un drame humanitaire qui les a menés à l'exode.
Ce sont donc des pressions qui se cachent derrière l'alibi des migrants?
Rien ne justifie cette campagne qui n'a pas de fondement. Surtout que l'Algérie a développé une démarche humanitaire qui s'inscrit dans sa culture, l'Algérie est attachée à ses valeurs humanitaires et solidaires inspirées des principes ancestraux de notre histoire et son authenticité fondée sur la solidarité. Je dis et je le redis, il n'y a jamais eu des expulsions arbitraires de migrants subsahariens par l'Algérie. Bien au contraire, il y a une intégration de ces migrants, surtout à Tamanrasset où ils bénéficient des soins et de la prise en charge sur le plan du séjour et de la nourriture. D'autant plus que c'est connu de par l'Histoire, les migrants subsahariens ont des relations profondes dans le sud de l'Algérie avec nos populations. Pour rappel, en 1984 il y a eu une grande sécheresse et une famine qui ont frappé les populations des pays subsahariens, un flux important de ces populations subsahariennes a été reçu par les citoyens algériens habitant Tamanrasset. C'est dire que l'Algérie n'est pas un pays d'accueil uniquement pour les Subsahariens, elle est aussi un espace où la culture et les traditions sont ancrées et partagées avec les populations subsahariennes, y compris dans notre Grand Sud.
C'est pour ça que je dis que nous n'avons pas de leçons à recevoir de qui que ce soit sur cette question des migrants. L'Algérie est en train de faire face à des conséquences d'un drame humanitaire, dont les causes émanent de ceux qui veulent nous imposer leur conception. La question des migrants a été toujours traitée par les autorités algériennes en collaboration avec les gouvernements des pays concernés par ce flux migratoire en direction de l'Algérie. Donc, la question ne relève nullement d'un traitement arbitraire. Et pour les autorités algériennes, la question des migrants est devenue une question de sécurité nationale. Il ne faut pas prendre les choses à la légère. Il y a des réseaux criminels qui activent dans le trafic des enfants et des femmes et aussi, ils font partie des réseaux relevant du crime organisé et du terrorisme international. Et pour finir, je dirai que c'est à l'Algérie d'interpeller ces pays qui ont provoqué ce drame et cette catastrophe humanitaire et ce flux migratoire à cause de leur intervention militaire dans ces pays.


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