«Sa nomination a été décidée à l'unanimité en conseil de la fédération. Ce qui me plaît chez lui c'est son engagement, il a laissé passer des offres plus hautes pour être sélectionneur», a lancé le président de la Fédération espagnole. L'Espagne doit à nouveau reconstruire. Après un Mondial soldé par un nouvel échec, en partie à cause des soucis qu'il y a eu juste avant le début de la compétition et le licenciement express de Julen Lopetegui, la Roja se devait de trouver un nouveau directeur sportif et un nouveau sélectionneur. L'ancien gardien international José Francisco Molina a été nommé pour le premier poste, et pour celui d'entraîneur, c'est Luis Enrique qui a été choisi. En conférence de presse, le président de la RFEF Luis Rubiales est revenu sur ce choix. «J'ai parlé avec lui la semaine dernière, et ce fut simple. Il voulait être le sélectionneur espagnol, je veux mettre en valeur qu'il a fait beaucoup d'efforts, il voulait diriger et commander les deux prochaines années et il avait des offres économiques beaucoup plus hautes que la nôtre. Sa nomination a été décidée à l'unanimité en conseil de la fédération. Ce qui me plaît chez lui c'est son engagement, il a laissé passer des offres plus hautes pour être sélectionneur», a d'abord lancé le sulfureux président de la Fédération espagnole. «Nous avons 2 ans devant nous, intenses et importants, et ce sélectionneur répond à tous nos critères, après ça peut bien ou mal se passer, espérons que ça se passera du mieux possible. Nous n'avons parlé avec personne d'autre, seulement avec Luis Enrique», a-t-il ainsi ajouté, confirmant au passage que les pistes Michel, Quique Sanchez Flores ou Quique Setién n'étaient pas vraiment d'actualité. L'ancien du Barça va rapidement devoir se mettre au travail puisque sa première liste est attendue dès le 31 août prochain, avec ce premier match face à l'Angleterre en septembre dans le cadre de la Ligue des Nations, la nouvelle compétition internationale qui démarrera à la rentrée. Il va notamment devoir gérer les départs de plusieurs cadres, comme Gérard Piqué, Andrés Iniesta voire David Silva, qui pourrait prendre sa retraite internationale si on se fie à ce qui se dit de l'autre côté des Pyrénées.