La finale du Mondial-2018 qui a opposé hier la France à la Croatie n'a pas échappé à la tradition selon laquelle, depuis 1982, le Bayern Munich et l'Inter Milan comptent toujours un représentant dans le match pour le titre. Rien d'étonnant si l'on considère que sur les neuf finales disputées depuis 1982, l'Allemagne est apparue cinq fois (1982, 1986, 1990, 2002 et 2014) et l'Italie trois fois (1982, 1994 et 2006) et que le Bayern et l'Inter sont deux des principaux clubs des deux pays. Lors de cette édition, en revanche, la série semblait difficile à poursuivre, la Mannschaft ayant été éliminée dès le premier tour quand l'Italie n'était même pas qualifiée... De plus, l'Inter connaît une crise de résultats depuis son triplé historique de 2010, qui fait que le club n'avait que quatre joueurs en Russie: les Croates Ivan Perisic et Marcelo Brozovic, le Brésilien Joao Miranda et l'Uruguayen Matias Vecino. Une représentation bien inférieure aux autres grands clubs qui dominent actuellement le football européen, comme le Real Madrid (15), Manchester City (16), Barcelone (14), le Paris SG (12) ou la Juventus (11). Mais finalement, il y a eu bien des représentants des deux clubs hier au stade Loujniki de Moscou: Perisic et Brozovic côté Nerazzurri et le Français Corentin Tolisso pour les Bavarois.