Le président de la FAF peine toujours à trouver un coach La désignation du nouveau sélectionneur national tient toujours en haleine les mordus des Verts. Après Vahid Halilhodzic, dont le retour s'éloigne, chaque jour un peu plus, Hervé Renard tourne le dos à la FAF. Ces «faux bonds» des deux techniciens en question mettent davantage la pression sur le premier responsable du football national, Kheïreddine Zetchi, qui se trouve dans une position peu confortable. Il avait déclaré, récemment, que la désignation du successeur de Rabah Madjer se fera tout juste après le Mondial, mais rien n'est fait presque une semaine après l'achèvement de l'événement planétaire. Et ce qui resserre l'étau sur lui, c'est surtout le fait que les prochaines échéances des Verts approchent à grands pas, à commencer par le match face à la Gambie, au mois de septembre prochain, pour le compte des Eliminatoires de la CAN 2019. Un rendez-vous capital pour les joueurs algériens, qui veulent se refaire une santé après une série de faux pas et une dégringolade qui fait qu'ils se trouvent actuellement à la 66e position au classement FIFA. Zetchi avait affirmé, au sortir de la dernière réunion du Bureau fédéral le 24 juin dernier, qu'il dispose d'une short-liste de sélectionneurs, en citant, entre autres, deux noms... Halilhodzic et Renard. Et ce sont, justement, les deux concernés qui ont fini par décliner l'offre. Zetchi se trouve à la croisée des chemins, et monte une course contre la montre pour désigner le nouveau sélectionneur national et surtout dégager cette «très» grosse pression sur ses épaules. Entre le facteur temps qui joue en sa défaveur et les appréhensions d'une nouvelle erreur de casting, après celle de Lucas Alcaraz et Rabah Madjer, l'ancien président du club de Paradou ne sait pas, désormais, sur quel pied danser. Dans les couloirs de la FAF, l'on recommence à parler de cette hypothèse de confier la barre technique à un intérimaire qui aura à préparer le match de Banjul. Et il s'agirait tout au moins du Directeur technique national (DTN), Rabah Saâdane, et du Directeur des Equipes nationales (DEN), Boualem Charef. Ces derniers, dit-on, ne sont pas contre l'idée de prendre en charge la sélection nationale, d'autant que cela ne risque pas de chambouler leur travail au niveau des deux structures en question. Ils attendent, ajoute-t-on, le feu vert de Zetchi pour s'asseoir avec lui autour d'une table de négociations afin de tracer la feuille de route et entamer leur mission en attendant que les choses rentrent dans l'ordre. Que reste-t-il à Zetchi comme pistes? Pour l'heure, c'est le Portugais Carlos Queiroz, qui semble le mieux indiqué, alors que d'autres sources évoquent Djamel Belmadi. Mais jusqu'à l'heure, le contact n'a toujours pas encore été entrepris avec eux. Il est utile de rappeler, encore et toujours, que le contrat de Rabah Madjer n'a pas encore été résilié, lui qui n'a pas rencontré le président de la FAF ou ses proches collaborateurs depuis la décision prise de se séparer de ses services. C'est dire que Zetchi, dont les critiques fusent de partout concernant sa gestion, se trouve dans une situation des plus inconfortables et dont il veut s'en sortir dans les plus brefs délais.