Dans un communiqué publié hier sur son compte twitter, le Français Renard a mis fin aux spéculations entourant son avenir footballistique en décidant de n'opter pour aucune sélection africaine. L'entraîneur du Maroc, Hervé Renard, ne viendra pas en Algérie. Il ne sera finalement pas l'entraîneur des Verts. Après l'échec des discussions avec l'autre sélectionneur, Vahid Halilhodzic, c'est la seconde piste de la FAF qui tombe à l'eau. Dans un communiqué publié hier sur son compte twitter, le Français Renard a mis fin aux spéculations entourant son avenir footballistique en décidant de n'opter pour aucune sélection africaine. "Certaines personnes évoquent mon avenir dans les médias afin de semer le trouble dans l'esprit des Marocains et il est encore un peu tôt pour savoir de quoi il sera fait. Une chose est certaine, par respect pour le Maroc et pour tous les Marocains, je ne partirai, en aucun cas, pour une autre nation africaine quelle qu'elle soit. Ceux qui l'affirment se trompent", a révélé Renard. Le ton est donné : le Français n'entraînera pas les Verts, mettant ainsi fin aux espoirs de la FAF de s'attacher ses services notamment après l'échec de la venue de Halilhodzic qui a décliné poliment l'offre de la haute instance fédérale au terme d'un long feuilleton. La décision d'Hervé Renard de refuser l'offre des sélections africaines semblait prévisible dans la mesure où le Français voulait faire dans la surenchère en utilisant l'Algérie et d'autres contacts à l'étranger afin d'augmenter sa valeur marchande sur le marché et, par la même occasion, arracher une augmentation de salaire de la Fédération marocaine. À moins de ne céder aux sirènes du Japon, Renard devrait poursuivre son aventure avec le Maroc avec comme objectif la CAN-2019. Du coup, l'instance de Dély Ibrahim va utiliser d'autres pistes pour désigner le remplaçant de Rabah Madjer. Ainsi, le Portugais Carlos Queiroz et l'autre technicien français, Christian Gourcuff, sont les mieux placés même si le Français semble avoir les faveurs de la FAF en raison de sa connaissance du football algérien. La short-list des responsables algériens ne cesse d'ailleurs de se rétrécir, après les refus de Halilhodzic et de Renard. Il ne reste désormais à la FAF que l'exploitation des pistes de Djamel Belmadi, de Carlos Queiroz ou encore de Christian Gourcuff. La tâche de Zetchi s'annonce ardue, lui qui a promis de régler la question du sélectionneur juste après le Mondial-2018. A priori, l'échéance sera reportée, au moins, à la fin du mois en cours. Ahmed Ifticen