Le ministre, qui s'exprimait dans le cadre de la fête de la police le ministre de l'intérieur n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour répondre à certains qui visent la déstabilisation du pays. Le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, a assuré le nouveau Dgsn du soutien total du président de la République et insisté sur la poursuite de la modernisation de cet important corps de sécurité. Le ministre, qui s'exprimait dans le cadre de la fête de la police, coïncidant avec le 22 juillet de chaque année, a donc souligné et confirmé la détermination de l'Etat à mener à bien la «mue» que connaît la police nationale, depuis la nomination de Mustapha El Habiri à sa tête. Bedoui a d'ailleurs loué les mérites de l'homme qui «bénéficie de la confiance du président de la République et de son soutien dans le but d'améliorer davantage le corps de la police et le doter de nouvelles technologies en mesure de lui permettre de lutter avec efficacité contre le crime sous toutes ses formes et assurer la sécurité aux citoyens et à leurs biens», a conclu le ministre de l'Intérieur, des Collectivité locales et de l'Aménagement de territoire, Nouredine Bedoui. L'Ecole de formation des agents de la police de Dar-El-Beida baptisée au nom de l'ancien chef de la police algérienne, le défunt Ahmed Draïa, a donc fêté la Journée nationale de la police dans une ambiance festive en marquant l'événement par la sortie de la promotion d'officiers de police en présence du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement de territoire, Nouredine Bedoui, et le nouveau directeur général de la Sûreté nationale, Mustapha El Habiri qui y assiste pour la première fois en sa qualité de premier responsable de ce corps républicain. Plusieurs ministres étaient présents lors de la cérémonie de la sortie de la promotion, à l'image du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar et le commandant de la Gendarmerie nationale, le général Ghali Belksir. La célébration de la Journée nationale de la police était ponctuée par l'intervention du ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui qui a saisi cette opportunité pour rappeler les missions de ce corps républicain et ce qu'il incarne comme sens du sacrifice et de fierté pour le pays. Dans ce sens, le ministre Bedoui a souligné qu'«en fêtant la Journée nationale de la police, on veut saisir cette étape historique du mois de juillet, un mois qui porte plus qu'une symbolique et de sens, c'est une halte qui retrace le parcours de l'Etat algérien, un Etat qui a pu grâce aux sacrifices inouïs de ses meilleurs et vaillants fils qui ont fait sa gloire et qui ont recouvré sa souveraineté», a asséné le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui à l'occasion de la Fête nationale et de la sortie de la promotion de la police. Bedoui n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour répondre à certains qui visent la déstabilisation du pays et qui veulent créer une situation d'instabilité politique. Selon toute vraisemblance, la déclaration est destinée à ceux qui ont appelé l'institution militaire à enclencher un nouveau processus appelé transition politique et économique et d'en être l'acteur principal dans cette période de transition. Le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui a indiqué que «la forteresse des héros qui est l'Algérie des martyrs, vient de donner une preuve et une réponse saillante à ceux qui cultivent le désespoir et aux colporteurs de la discorde. La réponse est venue de ses vaillants fils qui ont donné des leçons en matière de patriotisme au sens le plus large en envoyant au monde un message clair et fort qui signifie qu'ils sont plus que jamais unis et mobilisés autour de leurs institutions constitutionnelles et leur adhésion de manière directe et effective dans le processus des réformes profondes qui ont été initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à tous les niveaux pour que l'Algérie retrouve toute sa force par ses institutions et son processus de développement», a souligné le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui. C'est là un message fort à ceux qui considèrent que les institutions de la République sont face à une situation d'impasse et de blocage et que cela nécessite une période de transition politique et économique pour remettre les institutions de l'Etat sur les rails, comme ils le prétendent. Le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, n'a fait que confirmer les dernières déclarations du ministre de la Justice, Tayeb Louh, qui a lui aussi fait allusion à ce groupe politique qui affiche un doute et un «scepticisme» de trop quant à la pérennité des institutions de la République et la consécration du processus démocratique et son corollaire, le processus électoral. C'est un message politique qui coupe court aux spéculations de certaines officines qui versent dans la suspicion quant à l'instabilité qui gagne les institutions de l'Etat et l'absence d'homogénéité en son sein.