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Péril sur le détroit d'Ormuz
REGAIN DE TENSION ENTRE TEHERAN ET WASHINGTON
Publié dans L'Expression le 24 - 07 - 2018

Le détroit d'Ormuz est capital pour l'approvisionnement en pétrole
Le marché du pétrole qui surveille avec une grande attention l'évolution cahotique des «échanges» entre les Etats-Unis et l'Iran a aussitôt réagi à cette nouvelle menace.
La tendance à la hausse des cours du pétrole dépendait une fois de plus des échanges acrimonieux entre le président iranien Hassan Rohani et son homologue américain Donald Trump, échanges qui ont atteint hier leur paroxysme de velléité guerrière. Le président américain Donald Trump continue en effet de proférer des menaces contre l'Iran, et ce, quelques mois avant la mise en oeuvre des sanctions interdisant l'exportation des barils iraniens.
C'est ainsi qu'il a lancé hier une mise en garde violente à l'Iran, menacé de violentes représailles après les propos du chef de l'Etat iranien Hassan Rohani. «Ne menacez plus jamais les Etats-Unis ou vous allez subir des conséquences telles que peu au cours de l'histoire en ont connues auparavant», a écrit dimanche, sur Twitter, M. Trump dans un message adressé nommément au président Rohani et rédigé entièrement en majuscules.
Le marché du pétrole qui surveille avec une grande attention l'évolution cahotique des «échanges» entre les Etats-Unis et l'Iran a aussitôt réagi à cette nouvelle menace. Washington, qui a unilatéralement dénoncé l'accord sur le nucléaire iranien, a ensuite averti les pays importateurs du pétrole iranien qu'ils seront sanctionnés à partir de novembre, même s'il laisse penser encore aujourd'hui que des exemptions pourront être accordées à certains d'entre eux. La Chine et l'Inde, premiers clients de Téhéran, ont clairement laissé entendre que les menaces américaines ne les concernent pas. Mais la crainte de voir disparaître l'essentiel des barils extraits par le troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a tôt fait de faire grimper les cours de l'or noir au début de l'été, passant outre les engagements de l'Arabie saoudite qui a répondu positivement aux sollicitations de Donald Trump en affirmant compenser tout à la fois les éventuelles pertes de son rival géopolitique et celles du Venezuela.
Ce qui n'empêchera pas, disent les experts, des prix du pétrole volatiles, compte tenu du fait que la demande mondiale sera ponctionnée par la guerre commerciale ouverte par le président Trump contre la Chine, l'Union européenne, le Canada et bien d'autres pays dont certains sont des alliés indéfectibles des Etats-Unis. «A court et moyen termes, l'impact de la guerre commerciale et le constat du fait que le président Trump et son administration sont vraiment prêts à en découdre sur ce sujet commencent à pénétrer les consciences des courtiers et investisseurs dans le pétrole et les autres marchés financiers», explique un analyste.
Le président iranien Hassan Rohani avait mis en garde dimanche dernier les Etats-Unis sur ses attaques contre l'Iran, estimant que cette guerre serait «la mère de toutes les guerres», selon les propos rapportés par l'agence d'informations iranienne ISNA. «Vous déclarez la guerre et ensuite vous parlez de la volonté de soutenir le peuple iranien», a déclaré M. Rohani en s'adressant à son homologue américain Donald Trump, à l'occasion d'une réunion de diplomates iraniens à Téhéran. «Vous ne pouvez pas provoquer le peuple contre sa sécurité et ses propres intérêts», a-t-il averti lors de sa déclaration télévisée. M. Rohani a surtout évoqué la possibilité pour l'Iran de fermer le détroit stratégique d'Ormuz qui permet le contrôle du Golfe arabo-persique et assure le passage de 30% du pétrole mondial transporté par voie maritime.»Nous sommes le garant de la sécurité de ce détroit depuis toujours, ne jouez pas avec la queue du lion, vous le regretterez», a clairement indiqué le président Rohani. «La paix avec l'Iran serait la mère des paix et la guerre avec l'Iran représenterait la mère des guerres». La réaction de Donald Trump illustre bien la dimension du conflit entre le tandem israélo-américain, d'un côté, et l'Iran, de l'autre. Par son intervention, le président Rohani a anticipé le discours que le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, devait prononcer sur l'Iran, à un moment où les Etats-Unis tentent d'accroître la pression sur la République islamique tout en cherchant à l'isoler de ses principaux partenaires. «Chaque fois que l'Europe a cherché un accord avec nous, la Maison-Blanche a semé la discorde», a déploré M. Rohani. Et d'ajouter: «Nous ne devons pas penser que la Maison-Blanche restera à jamais à ce niveau d'opposition au droit international, contre le monde musulman.» Du côté de la population, la tendance est plutôt au scepticisme après les déclarations de Washington disant soutenir le peuple iranien. Pour la grande majorité de la population, les motivations américaines cachent mal la volonté de conforter la politique israélienne dans la région, quitte à imposer une révolution dont le pays ferait les frais en terme de désordre, voire de régression tragique. Lors d'un discours en Californie devant la diaspora iranienne, dimanche dernier, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a qualifié le gouvernement iranien de «cauchemar pour le peuple iranien», ajoutant que «les Etats-Unis vous soutiennent, les Etats-Unis sont à vos côtés». Apparemment, des appels du pied que les Iraniens n'entendent pas de la même oreille.


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