La politique de valoriser la croissance économique dans le secteur agricole donne ses fruits. Le département de l'agriculture s'emploie à moderniser le secteur agricole, préserver les terres fertiles et récupérer les terres agricoles non exploitées par les investisseurs. En effet, ce sont les trois points prioritaire auxquels le secteur donne une importance majeure. Avant-hier, lors d'une visite d'inspection des projets du secteur à Alger, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a mis l'accent sur la détermination de son département à augmenter et élargir les superficies agricoles fertiles et irriguées et à récupérer les terres agricoles non exploitées. Le ministre a réitéré, dans ce sens, les enjeux déterminants pour la prospérité et la croissance du secteur, qui fait souvent, l'objet de discussions dans les réunions du gouvernement. Ce secteur qui déploie beaucoup d'efforts chaque jour, selon son premier responsable, «afin que les consommateurs aient accès à des aliments sains et de qualité supérieure», récolte le fruit de son travail. Dans ce sens, le ministre a fait savoir que son secteur «suivait les orientations consistant à ne pas toucher et protéger les terres agricoles fertiles et à oeuvrer à régulariser définitivement la situation juridique de ces terres en recensant chaque hectare non exploité». Abdelkader Bouazghi qui a fait état de terres agricoles fertiles non exploitées, a indiqué avoir donné «des instructions pour assainir le secteur agricole, assurer tous les agriculteurs, oeuvrer à exploiter toutes ces terres, augmenter la part des terres irriguées par le recours à des systèmes et des techniques économiques en terme d'eau utilisée», ajoutant que les opérateurs économiques jouissent de suffisamment de compétences pour décrocher une place dans les marchés internationaux. S'agissant des plantations d'arbres, le premier responsable du secteur a fait savoir que plus de 6 millions d'arbres avaient été plantés en une année, une action, selon lui, qui encourage le secteur à augmenter la production agricole et à préparer les bases logistiques pour l'exportation et le développement d'une industrie de transformation pouvant absorber toute la production agricole. Répondant à une question relative aux avantages octroyés en ce qui concerne le foncier agricole aux investisseurs, le ministre a expliqué que l'Etat accompagne les investisseurs en la matière, précisant qu'il a été «distribué quelque 2 millions d'hectares, dont environ 1 million au profit de 140.000 bénéficiaires dans le cadre de la mise en valeur des terres et un 1 million pour la création d'investissements agricoles depuis 2011», en affirmant, en outre, que toutes les terres non exploitées seront récupérées. Dans un autre chapitre, abordant les prix élevés de viandes blanches, il a estimé que c'est dû à l'augmentation de la consommation et la demande sur ce type de viandes durant la saison estivale. Pour ce qui est de la wilaya d'Alger, Abdelkader Bouazghi a précisé que cette dernière dispose d'environ 32 .000 hectares de terres cultivables, dont 16 000 hectares irrigués. Dans le même contexte, le ministre a ajouté que la wilaya d'Alger produit annuellement une valeur de 58 milliards de dinars comme produit agricole (soit 2% du produit national), ajoutant que cette valeur s'élèvera au cours des prochaines années. Dans ce même sillage, il a précisé, que la capitale occupe la 25e place sur 48 wilayas en termes de valeur du produit national agricole.