Des joueurs cadres, qui ont fini par reprendre la confiance de l'entraîneur et de la direction, comme Mehdi Benaldjia, seront d'une utilité vitale pour apporter la cohésion de jeu qui manquera certainement en ce début de saison. Samedi prochain, la JSK affrontera la JS Saoura pour le compte de la première journée du championnat. Cette rencontre, à huis clos suite à la sanction infligée la saison dernière par la LFP, sera un vrai test pour l'effectif de la JSK, complètement remanié. La confrontation ne sera pas facile pour deux raisons. D'abord, les Canaris se jetteront dans l'arène, seuls, sans leurs supporters pour croiser le fer avec un club sudiste qui a l'ambition de jouer les premiers rôles. L'autre difficulté est incontestablement la spécificité de l'effectif qui est complètement hétérogène, car renouvelé. Ces deux difficultés ne passent pas inaperçues devant la perspicacité du technicien français et ses lieutenants. Le coach Franck Dumas a déjà une idée sur l'effectif qui ira au charbon. Des joueurs cadres, qui ont fini par reprendre la confiance de l'entraîneur et de la direction, comme Mehdi Benaldjia, seront d'une utilité vitale pour apporter la cohésion de jeu qui manquera certainement en ce début de saison. Ce joueur technicien qui a coordonné les compartiments la saison dernière, s'impose, donc, comme un élément clé dans la composition qui sera alignée ce samedi. D'un autre côté, les éléments de Dumas seront testés sur leurs capacités à jouer dans un cadre collectif et respecter les consignes données sur la tactique. La difficulté réside d'ailleurs à ce stade car les joueurs nouvellement recrutés formeront la majorité sur le terrain. Une majorité encore composée d'individualités venues de tous les horizons suite à la campagne massive de recrutement. Ce handicap peut être surmonté, voire transformé en force sur le terrain si le coach réussit à créer une synergie entre les éléments et en faire un groupe homogène. La présence sur l'échiquier d'éléments comme Benaldjia ou encore Boukhenchouche est cruciale dans ce genre de situation. Dans les prochaines confrontations, la JSK devra se présenter en une seule équipe. Et c'est le défi qui attend Dumas et ses Canaris. Cette saison ne sera pas facile, l'équipe est en plein renouvellement et revient de loin après des années à jouer le maintien. L'arrivée de Cherif Mellal a été le déclic qui a provoqué ce retour à la surface mais la difficulté reste encore de faire revenir la confiance. Pour cela, la JSK devra revenir sur les podiums. Un podium perdu depuis des lustres à cause d'une gestion à l'improviste. Une gestion en rupture totale avec celle du nouveau président qui, lui, est carré dans sa manière de faire. Ce procédé nouveau rencontre toutefois de grandes réticences. Beaucoup de personnes dans l'entourage de Mellal sont formées à la gestion ancienne. Cette résistance est, d'ailleurs, sans doute derrière le départ de Karim Doudane pour une histoire de chèque. La gestion pragmatique de Cherif Mellal peut réussir, mais à la seule condition d'accorder les violons de sa communication. Tant que tous parlent à la fois, la maison JSK baignera dans l'anarchie. Et ces conditions ne seront pas favorables au travail du coach qui a une dure mission de remettre le club sur les rails des consécrations. Attendons pour voir la suite des évènements...