Président de la Fédération zambienne, membre du comité exécutif de la CAF et ancienne gloire du football africain, Kalusha Bwalya, a été suspendu pour deux ans par la FIFA en raison de faits de corruption. Ancienne gloire du football zambien et président de la Fédération de son pays depuis 2008, le dirigeant a été suspendu de toute activité liée au football pour une durée de deux ans par la Commission d'éthique de la FIFA. Cette sanction s'applique au niveau national comme international et elle s'accompagne d'une amende de 87.900 euros. Membre du comité exécutif de la CAF, le Ballon d'or africain 1988 est sanctionné pour «corruption». Il lui est reproché d'avoir reçu un paiement de 70.000 euros provenant de l'homme d'affaires qatari Mohammad Bin Hammam, lui-même suspendu à vie pour une tentative de corruption lors de l'élection présidentielle à la FIFA en 2011. L'instance estime que l'homme de 54 ans a violé les articles 16 et 20 du code d'éthique pour avoir notamment «offert et accepté des cadeaux». Considéré comme un miraculé après avoir échappé au terrible accident d'avion qui a décimé la sélection zambienne en 1993 (il ne voyageait pas à bord du même vol), le dirigeant voit son image en prendre un coup... Dans un communiqué, Bwalya a répliqué en affirmant qu'il n'est «coupable d'aucune infraction», jurant de se battre «bec et ongles» pour laver son nom. «Je n'ai jamais rien fait et ne ferai jamais rien pour discréditer la beauté du jeu», a-t-il ajouté. Ce dossier ne devrait donc pas en rester là.