Cent quatre-vingt quatorze personnes tuées par la route et quelque 2918 autres blessées, lors des 1777 accidents de la circulation survenus le mois de décembre de l'année écoulée. Ces statistiques, rendues publiques, hier, par le commandement de la Gendarmerie nationale, concernent bien évidemment les 48 wilayas du pays. Quoique la majorité des accidents de la circulation ont eu lieu, précise-t-on, au nord du pays, plus particulièrement aux environs d'Alger et des wilayas limitrophes. Dans le dernier bilan mensuel établi pour le compte de l'année 2004 qui, indique-t-on encore, est l'année la plus meurtrière en termes d'hécatombe routière, la capitale est désignée, en effet, en tête de liste. Ce sont au total 120 accidents survenus à Alger et ayant causé la mort d'une quinzaine de personnes et des blessures plus au moins graves à 129 individus. La wilaya de Blida a enregistré, quant à elle, 96 accidents de circulation durant le mois dernier, tandis qu'à Bouira, les services de la gendarmerie en ont recensé 68. Ces deux contrées du centre du pays totalisent un nombre de victimes évalué à 23 morts et 230 blessés. En outre, et à l'image de la région Centre, les autres wilayas du pays ne sont pas épargnées par ce fléau, qui a atteint un seuil intolérable et que d'aucuns n'hésitent pas à qualifier de terrorisme routier. Exemple, dans la wilaya d'Oran, ce sont 78 accidents de la circulation qui sont comptabilisés, à Batna 70, tandis qu'à Biskra, le nombre d'accidents survenus le mois dernier s'élève à plus de quarante. Toujours selon les services de la Gendarmerie nationale, les circonstances dans lesquelles ont eu lieu la totalité des 1777 accidents de la route sont pour la plupart liées au facteur humain, principalement, la perte de contrôle du véhicule, les dépassements dangereux et le non-respect du code de la route. Parmi les principaux axes routiers où l'on déplore ces accidents de la circulation, on trouve les RN 44, 04, 07 et la RN 23.