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La Banque d'Algérie "stérilise" la surliquidité
FACE À DES POUSSEES INFLATIONNISTES, INDUITES PAR LE FINANCEMENT NON CONVENTIONNEL
Publié dans L'Expression le 19 - 08 - 2018

«L'ajustement du cours du dinar n'ayant obéi qu'à des fluctuations, sur les marchés financiers internationaux des changes, de l'euro et du dollar.»
La Banque d'Algérie maintient le cap de sa doctrine de gestion de la valeur du dinar consacrée en juin 2016. La Banque centrale réfute qu'elle ait renoué avec le glissement du dinar. «Dans son approche prudente et pragmatique de gestion du taux de change, la Banque d'Algérie a maintenu sa trajectoire en matière de politique de change inaugurée à compter de juin 2016», ont indiqué hier à l'APS des responsables de cette institution financière. Les responsables parlent plutôt de la politique de l'ajustement des cours du dinar, visant, notamment à contenir les éventuelles poussées inflationnistes, induites par le financement non conventionnel. A ce propos, les mêmes responsables expliquent qu' «en contexte de relative abondance de liquidités induites par le recours au financement monétaire pour la couverture, notamment des besoins de financement du Trésor et de la dette publique, les ajustements limités du cours de change du dinar ont permis d'éviter d'alimenter de potentielles pressions inflationnistes».
A cet égard, ils relèvent que «face à l'expansion de la liquidité bancaire de près de 57% en moyenne, enregistrée au 1er semestre 2018, corrélativement à la mise en oeuvre du financement non conventionnel à compter du 4ème trimestre 2017, la Banque d'Algérie a mis en oeuvre ses instruments de conduite de politique monétaire, ayant consisté en des opérations de stérilisation et de cantonnement des excédents de liquidités monétaires». Le taux d'inflation s'est établi à 4,6%, à juin 2018. «L'ajustement du cours du dinar n'ayant obéi, essentiellement, qu'à des fluctuations, sur les marchés financiers internationaux des changes, des monnaies de référence que sont l'euro et le dollar», avancent-ils. Au cours de l'année, la Banque d'Algérie intervient sur le marché interbancaire des changes pour «veiller à ce que l'évolution du taux de change effectif nominal (et donc des taux nominaux bilatéraux), sous l'effet des fluctuations des monnaies des pays partenaires sur les marchés internationaux de change, n'induise pas d'écarts significatifs entre le niveau mesuré du Tcer et son niveau d'équilibre de moyen terme», détaillent les mêmes responsables. Par ailleurs, il est rappelé que «l'effondrement du prix du pétrole à partir de juin 2014, s'est traduit, en 2015, par un déficit du compte courant extérieur de 16,4% du PIB et un déficit budgétaire de 15,3% du PIB». «Cette forte détérioration de l'un des principaux fondamentaux de l'économie nationale, en contexte de différentiels d'inflation et de productivité défavorables et de nécessaire maintien de la dépense publique à un niveau élevé pour soutenir la croissance et l'emploi, a entraîné une dépréciation du dinar, en moyenne annuelle, de 19,8% vis-à-vis du dollar et de 4,07% contre l'euro entre 2014 et 2015, tenant compte de l'évolution des cours de change entre ces deux devises sur les marchés internationaux», rappellent les mêmes responsables. Pour les responsables de la Banque d'Algérie, «le glissement du dinar, en cours de fin de période, notamment par rapport à l'euro, reflète donc et dans une très large mesure l'évolution des cours de change des deux principales monnaies de règlement de l'Algérie (de l'euro par rapport à la quasi-totalité des monnaies, et du dollar par rapport à certaines monnaies de pays partenaires) dans un contexte de persistance des déséquilibres des comptes extérieurs et publics et d'évolution défavorable de certains fondamentaux de l'économie nationale, notamment le différentiel d'inflation avec nos principaux partenaires commerciaux». A partir de juin 2016, dans un contexte de quasi-stabilité des cours de change euro/dollar sur les marchés internationaux de change entre juin 2016 et juin 2017, «le second semestre de 2016 et le premier semestre de 2017 ont connu une relative stabilisation du cours de change du dinar vis-à-vis des deux principales monnaies de règlement de l'Algérie». Cependant, sur l'ensemble de l'année 2017, l'euro a enregistré une appréciation sensible de 12,4% par rapport au dollar. En conséquence, le dinar s'est déprécié de 3,3% vis-à-vis de la monnaie européenne, et de 1,3% vis-à-vis de la monnaie américaine. En cours de fin de période, le dinar s'est déprécié de 15,4% par rapport à l'euro et de 3,8% vis-à-vis du dollar, entre fin décembre 2016 et fin décembre 2017. Ces dépréciations sont intervenues essentiellement au second semestre de l'année 2017, soit des dépréciations de 10,5% et 6,2% vis-à-vis de l'euro et du dollar, respectivement.
Un détail cité par les mêmes responsables: l'appréciation de l'euro par rapport au dollar, en 2017, a induit une valorisation positive d'environ 5 milliards de dollars sur le niveau des réserves de changes, exprimés en dollars. En ce qui concerne la période des sept premiers mois de 2018, l'évolution des cours de change du dinar, en moyenne mensuelle, vis-à-vis de l'euro et du dollar reflète globalement l'évolution des cours de change de l'euro face au dollar sur les marchés internationaux, soutiennent-ils.


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