Panneaux solaires: «Les besoins du marché national ont pu être satisfaits en peu de temps.» Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, n'a pas manqué de mettre l'accent sur «le bond qualitatif» qui a ponctué cette production. Il semblerait que la restriction des importations de certains produits ait eu une retombée relativement positive sur le dynamisme de la production nationale. C'est du moins ce qu'a affirmé jeudi, le ministre du Commerce, Saïd Djellab depuis la wilaya de Bordj Bou Arrérij. En effet, ce dernier n'a pas manqué de mettre l'accent sur «le bond qualitatif» qui a ponctué cette production et ce, quelque temps après la prise de mesure liée à l'interdiction des importations. Se rendant au niveau de la zone industrielle de la même ville, il a constaté non sans afficher une certaine satisfaction la qualité des articles plastiques, alimentaires et de panneaux solaires. Saïd Djellab a indiqué à ce propos, que par conséquent, «les besoins du marché national ont pu être satisfaits en peu de temps». Par ailleurs, il a évoqué la levée de cette interdiction qui sera opérée dans «quelques jours», sur des produits précis, précisant néanmoins que cela se fera en tenant compte des besoins du marché national. De ce fait, les produits concernés seront «soumis à une taxe supplémentaire dans le cadre de l'encouragement de la production nationale en application des orientations du président de la République». Afin de mener à bien cette politique engagée par le gouvernement dans ce sens, Saïd Djellab a mentionné la mise en oeuvre, dans les cinq années à venir (2019-2023), d'une stratégie nationale. Pour cela, il est prévu d'adopter «des mesures organisationnelles de diversification des exportations». Afin donc, de revaloriser le produit algérien, le ministre a fait savoir que l'ambition principale de son département est dirigée vers «la commercialisation du produit national sur de nouveaux marchés à travers la participation à des salons en Amérique du Nord, en Belgique pour l'Europe et en Mauritanie pour l'Afrique». Car d'après lui, cette politique contribuera sans doute à «la diversification de l'économie du pays» et plus précisément «les exportations hors des hydrocarbures qui devront atteindre à la fin de l'année en cours 1,6 milliard dollars». Pour parvenir à réaliser les objectifs tracés par les autorités, Saïd Djellab a rappelé le «rôle important» que joue l'implication des investisseurs privés dans cette opération. Il citera dans ce sillage, l'exemple du «groupe Condor de Bordj Bou Arréridj dont les exportations avoisineront à fin 2018, près de 40 millions de dollars».