La conduite se poursuit dans le noir total au niveau des Issers, Bordj Menaïel, Laâziv, Nacéria, Tadmaït, Draâ Ben Khedda. Les automobilistes, fort nombreux, ralliant presque quotidiennement la capitale se plaignent d'un véritable problème qu'ils rencontrent sur la RN12. Très fréquenté, le tronçon reliant Tizi Ouzou à Alger n'est plus illuminé. Beaucoup de citoyens s'interrogent sur les causes qui font que les lampadaires sont éteints dès que l'automobiliste sort du territoire de la wilaya de Boumerdès. En effet, cette voie rapide devient un véritable guet-apens dès les premiers mètres à l'entrée de la wilaya de Tizi Ouzou. Les automobilistes appellent les pouvoirs publics, essentiellement les responsables de la Sonelgaz à intervenir et mettre fin à cette situation dramatiquement pénalisante. La circulation dans les deux sens, Alger-Tizi Ouzou et Tizi Ouzou-Alger est un grand danger à partir de 18h. Les usagers, très nombreux à travailler à Alger et contraints de rentrer tard dans la soirée, sont scandalisés par ces lampadaires éteints. La circulation se fait dans le noir total. Certains conducteurs affirment que cela revient à conduire les yeux fermés. Dès la sortie de la wilaya de Boumerdès, la route devient dangereuse. C'est d'ailleurs, en partie, la cause de la multitude des accidents qui surviennent sur ce tronçon. La conduite se poursuit ainsi dans le noir total au niveau des Issers, Bordj Menaïel, Laâziv, Nacéria, Tadmaït, Draâ Ben Khedda. La lumière ne recommence à éclairer la route, qu'une fois que l'automobiliste entre dans la ville de Tizi Ouzou. Ce serait faux de croire à la fin du cauchemar. Les automobilistes ajoutent que la lumière n'existe que dans la ville. Le même tronçon, RN12, reliant Tizi Ouzou à Azazga via Oued Aïssi devient obscur. L'automobiliste doit plonger dans le noir pour rejoindre sa commune et sa maison. En fait, au-delà de l'absence d'éclairage sur l'autoroute reliant Tizi Ouzou à Alger, il convient de signaler que la question de l'éclairage public se pose à travers de nombreuses communes. Beaucoup d'automobilistes considèrent qu'il est plus du ressort des élus locaux de veiller à la bonne répartition de ce service indispensable à la vie nocturne. Il arrive souvent que les lampadaires restent éteints la nuit, alors que d'autres continuent d'éclairer durant toute la journée avec les pertes et le gaspillage engendrés en énergie. Dans certaines communes, les lampadaires dégradés restent en l'état, sans jamais être signalés ni réparés. Enfin, beaucoup de citoyens dénoncent, d'un côté, cette situation, considérant qu'il est de leur droit d'avoir de la lumière sur les routes, étant donné qu'ils payent leurs charges via les retenues et taxes relevés sur leurs salaires. D'un autre côté, cette voie rapide au trafic très dense, sans éclairage, représente un grand danger. Le noir sur les autoroutes est une des causes importantes des accidents de circulation. C'est pourquoi, beaucoup d'automobilistes lancent un appel pressant aux autorités en charge de ce dossier, afin de remédier rapidement à cette situation. C'est une façon aussi de préserver des vies humaines.