Le souci d'être en phase avec les nouvelles technologies en la matière est le principal challenge de l'ONM à l'avenir. L'Office national de la météorologie (ONM) a organisé, hier, une journée d'information au profit des professionnels des médias sur le fonctionnement de cet organe de service public par excellence. Des informations si précieuses, mais aussi des explications de valeur ont été fournies volontiers aux représentants des médias présents en nombre. Intervenant tour à tour, le directeur général de l'ONM, Brahim Ihdaden et les cadres de l'Office ont fait savoir que ce dernier a procédé depuis le 23 mars dernier 2017 au basculement de son système de bulletins météorologiques spéciaux (BMS) à la carte de vigilance. Le basculement vers ce nouveau système était, selon le DG de l'ONM, une fatalité. «Le système de la carte de vigilance est plus fiable, plus efficace et plus global. Il est capable de prévoir les différents aléas climatiques et de suivre en continu les développements du climat», a fait savoir Brahim Ihdaden, soulignant que l'objectif principal de l'introduction de ce nouveau système est la préservation des vies et des biens des citoyens. «Le souci d'être en phase avec les nouvelles technologies en la matière est le principal challenge de l'ONM à l'avenir», a fait savoir en outre le conférencier. Le DG de l'ONM a souligné par ailleurs que la crédibilité de l'Office est à présent à son plus haut niveau. «Des dizaines de milliers de citoyens consultent quotidiennement le site de l'Office, et ce, sur ses différents supports de communication», mentionne-t-il. Le conférencier a précisé en outre que l'ONM ne s'occupe pas uniquement de la diffusion des prévisions météorologiques, mais il transmet aussi des informations en la matière à d'autres institutions nationales et internationales. Intervenant pour sa part, la météorologue Houaria Benrekta a donné un riche exposé concernant la confection d'un bulletin météorologique. Elle a fait savoir dans ce sens que la carte de la vigilance qu'utilise l'ONM est composée de quatre couleurs: le vert, le jaune, l'orange et le rouge et de trois niveaux de vigilance. La couleur verte signifie l'absence totale de danger, la couleur jaune signifie que le climat peut connaître des changements et à ce titre il faut être vigilant. La couleur orange signifie l'existence de danger et la nécessité de prendre ses précautions. La couleur rouge n'est utilisée que pour déclarer une situation d'une extrême gravité. La carte de vigilance couvre selon Mme Benrekta, sept éléments, à savoir la chaleur, la vague de froid, les pluies, la neige, les rafales de vent et le vent de sable. Lors du débat, plusieurs questions ont été posées au sujet de la non-fiabilité des prévisions météorologiques, de la durée de la validité des BMS, de l'instantanéité des informations. Selon les cadres de l'ONM, il n'y a aucun office de météorologie au monde qui peut prétendre à la fiabilité des ses prévisions. Les décalages que les citoyens peuvent ressentir entre les températures présentées par l'ONM et celles de la réalité s'expliquent par le fait que les températures sont sujettes à d'autres éléments de la zone. L'ONM ne présente pas uniquement des prévisions de 48 heures, mais il peut aussi présenter des prévisions pour 10 jours. «Les parties qui veulent avoir des prévisions sur 10 jours n'ont qu'à exprimer leurs demandes», a indiqué Ihdaden. Il est à rappeler qu'une visite aux lieux a été offerte aux représentants des médias.