Saïd Allik, Charef-Eddine Amara et Mohamed Amamra «La première mission qui nous attend est celle de sauver l'équipe de la relégation», a déclaré Allik au sortir de sa réunion avec le premier responsable du Groupe Madar, hier matin. Le CR Belouizdad tient, désormais, son nouveau directeur général depuis hier. Il s'agit, comme attendu, de l'ancien président emblématique de l'USM Alger, Saïd Allik, qui a donné dans la matinée une suite favorable à la sollicitation du nouvel acquéreur de la majorité des actions au sein de la SSPA/CRB, le Groupe Madar Holding. Allik, qui devrait, de ce fait, démissionner de son poste de président du CSA/USMA, a eu une entrevue dans la matinée avec le P-DG de Madar, Charef-Eddine Amara, et les deux hommes ont réglé les derniers détails. «La première mission qui nous attend est celle de sauver ce club. L'équipe se trouve dans le ventre mou du classement en championnat et doit sortir la tête de l'eau», a déclaré Allik au sortir de son entrevue avec le premier responsable du Groupe Madar. Tout juste après cette réunion, les deux hommes, accompagnés du P/APC de Belouizdad, Mohamed Amamra, et du dirigeant Mehdi Rabehi, se sont dirigés vers le stade du 20-Août où se déroulait une séance d'entraînement, pour présenter le nouveau DG aux joueurs. Dans son speech, Allik a été clair, net et précis en responsabilisant les joueurs quant à la mission qui les attend, tout en mettant le point sur le fait que la direction ne ménagera aucun effort afin de les accompagner dans cette mission, et cela, à commencer par le périlleux déplacement qui attend l'équipe demain à Béchar pour donner la réplique à la JS Saoura pour le compte de la 13e journée du championnat de Ligue 1. Il est vrai que l'urgence demeure le sauvetage de l'équipe, mais force est de constater que Allik fait, face d'ores et déjà, à une campagne de dénigrement menée par d'anciens joueurs du CRB. Ces derniers, à l'image de Djilali Selmi, Mustapha Kouici et Mokhtar Kalem, pour ne citer que ceux-là, ont tiré à boulets rouges sur Allik et le Groupe Madar. Pour eux, le Groupe en question «devait faire appel à une des compétences du cru, qui sont en grand nombre, et non aller chercher chez d'autres clubs». Quant à Allik, Djilali Selmi est allé très loin en le traitant d' «homme sans principes» pour avoir refusé que Abdelhakim Serrar soit désigné à l'USMA avant qu'il (Allik) n'accepte d'aller travailler au CRB. Mais le nouveau DG du CRB tient sa motivation et détermination de réussir sa mission de cette confiance que lui ont témoigné, dans un premier temps, les responsables du Groupe Madar, qui promettent de mettre tous les moyens à sa disposition, mais aussi et surtout des supporters. Ces derniers ont accueilli avec grande joie son arrivée en estimant qu'il s'agit du dirigeant dont le club avait besoin depuis des années, de par son expérience et sa connaissance des rouages du football algérien. Pour Allik donc, le plus grand acquis est cette confiance, ce qui va lui permettre de faire déjà un grand pas en avant.