La presse et les journalistes ont été victimes de plus de 420 agressions, actes de censure ou menaces de la part des forces de police ou des paramilitaires en six mois de crise politique au Nicaragua, a dénoncé mardi la Fondation Violeta Barrios de Chamorro (FVBCH). Un total de 261 journalistes et médias ont été victimes de ces actes contre la liberté de la presse entre le 18 avril, quand ont débuté les manifestations contre le président Daniel Ortega, et le 18 octobre, selon un rapport de cette Fondation présidée par l'ancienne présidente nicaraguayenne (de 1990 à 1997) Violeta Barrios de Chamorro.