Au mois d'août dernier, la presse nationale rapportait des cas de chèques subtilisés au niveau de plusieurs bureaux de poste, à Alger où dans d'autres wilayas du pays. Ce faisant, les médias ne manquaient pas d'alerter le citoyen sur le danger de se voir marauder son chèque au moment où l'on s'apprête à accomplir une opération de retrait. Au niveau d'Alger, les éléments des services de sécurité se sont, quant à eux, mobilisés pour venir à bout de cette affaire ayant retenu des jours durant l'attention de l'opinion publique. Une enquête a été, en effet, ouverte et des investigations ont été menées, dans plusieurs quartiers de la capitale. Il aura fallu attendre l'arrivée de ce mois sacré de Ramadan pour que cette sordide affaire de vol de chèque connaisse enfin son épilogue. Hier, lors d'un point de presse tenu au commissariat central d'Alger, l'on apprendra que le cambrioleur des chèques a été arrêté le mois de septembre dernier et qu'en raison de la complexité de la procédure judiciaire, nous explique-t-on, cette affaire ne pouvait faire l'objet de médiatisation qu'à partir de ce mardi. L'incriminé répondant aux initiales de B.A. (34 ans) originaire de la wilaya de Tébessa est écroué depuis le 17 septembre dernier. Son arrestation est survenue au niveau du bureau de poste d'El Harrach au moment où il a été surpris en flagrant de subtilisation de chèque à un vieillard. Selon le chef de la police judiciaire de la sûreté d'El-Harrach, B.A. fait également l'objet de deux mandats d'arrêt lancé à son encontre par le tribunal de Sidi M'hamed. Le conférencier révélera en outre que le même prévenu fait aussi l'objet de plus d'une quarantaine de plaintes déposées contre lui. «Des dizaines de citoyens se sont présentés à nos services pour confirmer leurs plaintes», a indiqué le chef de la PJ d'El Harrach. Ce dernier fera part, par ailleurs, du fait que ses éléments ont procédé au cours de la deuxième quinzaine du mois de jeûne à l'arrestation de quelque 277 individus dont 137 ont été écroués sur décision de justice. Les affaires, toutes relevant de la petite criminalité, traitées par la police judiciaire d'El Harrach au courant de la même période évoquée, ont trait soit à la commercialisation et la détention des stupéfiants, soit à l'atteinte à l'intégrité physique des personnes, c'est-à-dire les agressions avec notamment le recours à l'arme blanche. De son côté, le chef de la PJ de Rouiba a indiqué, lors de la même conférence de presse d'hier, que ses éléments ont élucidé au cours de la première quinzaine du Ramadan, entre autres, une affaire de commercialisation de drogue et une autre affaire de vol de 117 millions de centimes.