Jamais le comité chargé des activités culturelles n'a fait l'objet d'autant d'attaques. Accusé de mauvaise gestion, de dilapidation de deniers publics le président du Cccb a saisi l'opportunité d'une conférence de presse pour clarifier un peu plus la situation de ce qui est devenu ces jours-ci sujette à polémique sur la place publique. Youcef Kadri accompagné du président de l'APC et les membres du comité, répondait aux attaques de ses détracteurs en relation avec la gestion de cette instance communale chargée des activités culturelles, née des cendres du comité des fêtes de la ville de Béjaïa. D'emblée le président du Cccb dément l'information selon laquelle, les membres du comité touchaient des salaires, avant de s'en prendre à un président d'une association qui «aurait bénéficié d'une subvention de 100 millions de centimes pour l'achat d'un chapiteau lors de l'assemblée passée (2012-2017)», lance Youcef Kadri, qui ne précise, cependant ni le nom de cette association ni celui de son président. Dans la foulée, il confirmera l'accord signé entre l'Assemblée communale de Béjaïa et le Cccb pour la prise en charge financièrement des frais d'opérations de nettoyage, dont la légalité a été confirmée par le président de l'APC, estimant toute la légitimité de l'action à la veille de la tenue du festival de la chanson amazighe alors que la ville était envahie par les ordures le président du Cccb, Youcef Kadri s'en prendra à un élu de son propre parti, démissionnaire de la commission hygiène et environnement pour ses attaques publiques sur la gestion du Cccb et la répartition des subventions sportives, affirmant avoir saisi la justice à son encontre. Pour rappel, un élu d'obédience FFS, membre de la commission hygiène et environnement s'est permis une sortie virulente sur les colonnes d'un confrère l'accusant de dilapidation et d'autres malversations. Le dirigeant relève du comité culturel communal de Béjaïa, une association chargée de la gestion des activités culturelles de la commune de Béjaïa. Une affaire devenue alors le sujet de tous les jours. On croit savoir que le procureur près le tribunal de Béjaïa s'est saisi de l'affaire.