Encore une fois, l'accès à la tribune de presse du stade Omar-Hamadi, aura été impossible. D'abord la porte y menant à partir de l'extérieur était fermée à double tour. On ne l'ouvrait que pour accueillir des «gens recommandés» sur ordre, vraisemblablement des dirigeants du club. L'on vous oblige à accéder à l'intérieur du stade par l'entrée des spectateurs. Pour aller plus loin, à nos pupitres, il faudrait montrer «patte blanche», à savoir être connu des «stadiers», des gestionnaires du stade ou des dirigeants. «Etre journaliste» ne leur dit rien, même si vous êtes muni d'un ordre de mission. L'accréditation de la FAF n'étant pas reconnue. L'on vous signale qu'elle n'est valable que pour 2004/2005; et là «ces contrôleurs» ont raison, il faudrait les renouveler en urgence. Dans la tribune d'honneur, vous trouverez par contre des personnes, munies d'un «gilet presse», mais qui n'ont rien à voir avec la profession, sous l'oeil complice des dirigeants de l'USMA et les gestionnaires du stade. Sur un tout autre plan, l'on a constaté que la campagne anti-Raouraoua persiste et s'amplifie au stade Omar-Hamadi, «encouragée» par le président usmiste, cette fois-ci, sous «les objectifs» des caméras de l'ENTV qui filmaient la rencontre en direct sur le petit écran, et les banderoles fustigeant le président de la FAF. Et dire qu'un stade de football est fait pour produire du spectacle et non des «querelles byzantines» dont le sport-roi pourrait bien se passer eu égard à sa situation peu reluisante, pour ne pas dire catastrophique.