La carrière bâtie par des heures et des heures de sacrifice risque de partir en fumée, c'est le constat au regard du problème auquel est confrontée Serour Messaouda. Cette athlète des courses de vitesse, cinq fois championne régionale, pour connaître enfin la consécration nationale en 1999 chez les minimes a été inscrite au lycée sportif de Draria. Après un brillant trimestre où elle acquiert l'une des meilleures moyennes parmi sa promotion la direction de l'école suite à une erreur administrative dans le dossier exige d'elle un rectificatif signé de la directrice de l'éducation. L'année scolaire passée, Serour était inscrite en 2e année secondaire. N'ayant pas suivi le dernier trimestre, le conseil de classe décide de lui faire refaire l'année avec une moyenne annuelle de 10,10/20, les professeurs ayant pris en compte les obligations de l'athlète qui a raté son dernier trimestre pour cause de stage. Le directeur de son lycée d'origine Med Seddik-Benyahia, dans une correspondance à son homologue de Draria, confirme le choix des enseignants. Dans un autre envoi, visé par le chef de service de la Direction de l'éducation, il est mentionné que l'élève Serour est «admise à doubler» et non «exclue» comme il est mentionné dans le dossier administratif transmis à la direction de l'établissement de Draria. Ni l'intervention du DJS, ni celle du directeur du lycée n'arrivent à faire abdiquer la direction de l'éducation qui, selon le père de l'athlète, ne veut rien savoir. Les sportifs qui sont les ambassadeurs de l'Algérie méritent plus d'attentions. Bouira, qui a enfanté Kouhil, Allalou et bien d'autres, se doit d'aider Serour à hisser l'emblème national, d'honorer l'Algérie et de réussir là où d'autres ont échoué. Une simple lettre explicative suffira à dénoncer une situation qui ne profite à personne surtout pas à la direction de l'éducation qui commence à retrouver la sérénité dans sa gestion. Alors?