il touchera plusieurs wilayas de l'est du pays qui verront l'activité économique reprendre sa dynamique et l'emploi faire son petit bonhomme de chemin. Un mégaprojet d'exploitation de phosphate verra bientôt le jour entre l'Algérie et la Chine dans le cadre d'un partenariat économique qui s'approfondit avec ce pays à la dimension mondiale sur le plan industriel et économique en général. Un investissement de taille, c'est ce qui ressort des déclarations du conseiller auprès du groupe Sonatrach, Ferhat Ounoughi qui a indiqué que «le financement du mégaprojet intégré d'exploitation et de transformation du phosphate à l'est du pays, estimé à 6 milliards de dollars, sera assuré à hauteur de 80% par des banques chinoises», a-t-il affirmé. Le représentant du groupe de la Sonatrach a précisé en outre que «les partenaires, actuellement en négociation pour lancer leur société mixte, comptent recourir aux banques chinoises pour avoir les 80% du financement nécessaire alors que les 20% restants seront assurés par leurs fonds propres». Cette exploitation de l'une des richesses naturelles qui ont la cote sur le marché international, générera une valeur ajoutée sûre au Trésor public, mais elle va permettre à l'industrie d'avoir son autonomie par rapport à des produits importés et aussi comme une dynamique nouvelle pour inverser la donne et devenir un pays exportateur de cette denrée précieuse dans un avenir proche. Dans ce sens, les partenaires ont signé un mémorandum d'accord qui stipule que «la société Asmidal (filiale du groupe Sonatrach) détient 34% de ce complexe intégré d'exploitation et de transformation du phosphate, contre 17% pour le groupe Manadjim El Djazair (Manal), soit un total de 51% pour la partie algérienne. La partie chinoise, qui détient les 49% restants du projet, comprend le groupe Citic, le Fonds de la Route de la soie (créé par la Chine en décembre 2014), le Fonds sino-africain pour le développement ainsi qu'un technologue à intégrer, qui sera choisi prochainement par les partenaires», a-t-on mentionné. Le conseiller de la Sonatrach a affirmé que la phase des négociations pour mettre en oeuvre ce mégaprojet est très avancée, ce qui fait dire aux concernés que le mégaprojet s'inscrit dans une optique concrète où sa réalisation n'est qu'une question de temps proche, c'est-à-dire à court terme. Ce joint-venture se donnera comme objectif d'ici le semestre prochain de réunir les conditions financières, techniques et managériales pour enclencher le mégaprojet et le faire transformer en un véritable outil économique dans la région et favoriser la diversification industrielle. Les experts de ce partenariat et de ce mégaprojet ont conçu une démarche quant à la réalisation de ce dernier en soulignant que «Les travaux, qui seront lancés courant 2019, devraient prendre 42 mois, a avancé M. Zerarka en soulignant la «complexité» du projet qui nécessitera, par ailleurs, des infrastructures connexes (extension du port de Annaba, stations de dessalement de l'eau de mer, lignes ferroviaires...) dont le coût global est estimé à 790 milliards de dinars», c'est dire que c'est un véritable mégaprojet avec des ambitions qui visent au-delà de la satisfaction du marché national, de cibler l'exportation en dehors de nos frontières. Ce mégaprojet touchera plusieurs wilayas qui verront l'activité économique reprendre sa dynamique et l'emploi fera son petit bonhomme de chemin. Dans ce registre, le groupe Sonatrach et à travers son conseiller a indiqué que «Le mégaprojet intégré d'exploitation et de transformation du phosphate et du gaz naturel s'étend sur cinq wilayas de l'est du pays: Tébessa, Souk Ahras, El Tarf, Skikda et Annaba avec des effets indirects sur les wilayas (Guelma, Jijel, Constantine, Oum El Bouaghi, Khenchela et El Oued)», a-t-il affirmé.