Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Djamel Laidouni a affirmé, hier, que les magistrats étaient «prêts» à superviser la prochaine élection présidentielle prévue le 18 avril, avec «sérieux et rigueur» conformément aux lois de la République. Dans une allocution prononcée à l'occasion des travaux de la session ordinaire du Conseil national du SNM, M. Laïdouni a indiqué que les magistrats assumeraient leur responsabilité dans le contrôle du processus électoral jusqu'au dépouillement et la proclamation des résultats. Sur un autre volet, Djamel Laïdouni a souligné que l'autonomie de la justice et du magistrat «est clairement définie par la loi», et que le Syndicat «ne laissera passer aucune offense à l'égard des magistrats ou du pouvoir judiciaire». Le SNM «a le droit de se constituer partie civile en cas d'offense aux magistrats ou au pouvoir judiciaire», a-t-il précisé faisant état du «dépôt d'une plainte contre un média pour diffamation de magistrats». Par ailleurs, le président du SNM a critiqué «le contenu d'un rapport» émanant d'une organisation de droits de l'homme appelant à «un amendement de certaines lois selon sa guise», notamment l'abrogation de l'article 338 du Code pénal relatif à l'homosexualité. A ce propos il a tenu à dire que les magistrats «sont mobilisés pour la défense de tout ce qui est immoral chez le peuple algérien et des lois nationales et pour contrecarrer toutes les manoeuvres visant la cohésion de la société algérienne et ses valeurs au nom des droits de l'homme».