img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P190129-15.jpg" alt="Ali Benflis se plaint de " l'opacité"" / Il est considéré comme un sérieux challenger, susceptible de créer la surprise dans le cas où le président de la République choisit de ne pas se porter candidat. Ali Benflis a évoqué la prochaine élection présidentielle en termes assez «crus», insistant sur «l'opacité et du brouillard du champ politique». L'ancien chef du gouvernement et deux fois candidat malheureux à la présidentielle, a fait cette déclaration à l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, qu'il a reçu dans ses locaux. En effet, dans un communiqué rendu public par Talaïe El Hourryet, à l'issue de l'entretien, on apprend qu' «au cours de la discussion et à la demande de l'ambassadeur, M. Ali Benflis a présenté son évaluation de la situation dans notre pays alors que le corps électoral a été convoqué pour l'élection présidentielle pour le 18 Avril 2019. Il, a, notamment, relevé le brouillard et l'opacité du champ politique national à la veille de cette élection». Une position déjà exprimée par l'instance dirigeante du parti, lors de sa dernière réunion. Mettant en exergue «la gravité de la situation actuelle», Benflis a estimé que le pouvoir politique devrait «saisir l'opportunité historique qu'offre cette échéance électorale pour donner la parole au peuple souverain». Dans son communiqué, Talaïe El Hourryet évoque dans la foulée, le souhait de voir le peuple s'exprimer librement, «dans la transparence, et placer le pays dans une trajectoire de sortie de la crise sans précédent qui affecte notre pays». Il a rappelé «sa proposition de sortie de crise à travers une démarche responsable, pacifique, consensuelle, graduelle, par le biais d'un dialogue inclusif. Il a considéré que les Algériens avaient besoin de se retrouver autour d'un projet rassembleur salvateur pour redresser la situation du pays et relancer le processus de développement économique et social». En outre, M. Benflis a souligné «les efforts diplomatiques déployés par notre pays pour la solution pacifique des conflits dans la région et ceux de notre Armée nationale populaire pour sécuriser nos frontières». Cette entrevue fait suite à une série d'entretiens qu'a eus le président de Talaïe El Hourryet avec les représentants diplomatiques de pays occidentaux, à leurs demandes. Crédité d'un poids politique plus important que le reste des candidats de l'opposition, Ali Benflis est considéré comme un sérieux challenger, susceptible de créer la surprise, dans le cas où le président de la République choisit de ne pas se porter candidat. C'est en tout cas, l'analyse que font les chancelleries étrangères en poste à Alger, compte tenu des résultats de la présidentielle de 2014.