img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P131223-17.jpg" alt=""Nous sommes d'attaque"" / A mesure que l'élection présidentielle d'avril 2014 approche, les déclarations de soutien à la candidature de l'ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, se multiplient. Des comités de soutien naissent un peu partout dans le pays. Parmi tous les candidats déclarés à cette échéance (Ahmed Benbitour, Sofiane Djilali, Abdelaziz Belaïd...) seul Benflis, dont la candidature n'est pas encore annoncée, bénéficie d'un tel élan de soutien. De son quartier général installé dans une villa à Ben Aknoun (Alger), son staff de campagne, déjà mis en place, «scrute» tous les mouvements et activités inscrits dans le cadre de soutien à la candidature de Benflis. Ce dernier peut même se targuer d'avoir le soutien de certaines organisations de masse, telle la Coordination nationale des enfants des moudjahidine et des partis politiques comme le Front national des libertés (FNL). Ces deux organisations ont tenu avant-hier, respectivement à l'hôtel Hilton et à Bab El Oued, des rassemblements pour appeler l'ancien secrétaire général du FLN à prendre part à la prochaine élection présidentielle. Ali Benflis peut même espérer le soutien d'une partie du FLN, dans le cas où Bouteflika renoncera au projet du quatrième mandat. «Dans les coulisses, des membres du comité central et même du bureau politique souhaitent que Bouteflika ne se présente pas à l'élection pour que cela profite à Benflis», explique un membre du comité central. Du reste, la moitié de la composante du bureau politique de ce parti est constituée parmi les anciens partisans de Benflis en 2004. Ali Benflis, dont l'annonce de la candidature est attendue juste après la convocation du corps électoral à la mi-janvier 2014 (la loi électorale accorde aux candidats 45 jours à compter de la date de convocation du corps électoral pour déposer le dossier de leur candidature), bénéficie également du soutien de plusieurs autres organisations de la société civile. Cela, même, si aucune organisation n'a affirmé avoir consulté le programme du «candidat attendu». Mais tous ces soutiens ne sont pas bien perçus dans certains cercles qui se préparent, selon des sources, à contrer cette montée en puissance de l'ex-chef de gouvernement. En tout cas, les proches de l'ex-chef de gouvernement affirment que tout est prêt non seulement pour l'annonce de la candidature, mais aussi pour la campagne électorale.