La chanteuse animera ce soir un concert caritatif à 300 DA la place. Une raison de plus pour ne pas le rater. «Ce n'est pas la peine de vous dire combien je suis heureuse d'être ici. Ce retour en Algérie, 2 fois en 5 mois est pour moi une chance inespérée», dira Lynda Thalie, mardi dernier lors d'une conférence de presse animée au siège de la Radio nationale. En effet, la jeune artiste algéro-canadienne, animera ce soir, un concert à la salle Ibn Khaldoun, dont les recettes seront versées au village SOS des enfants de Draria. Comme nous l'avons annoncé déjà, Lynda Thalie, marquera ainsi à cette occasion la célébration de deux événements, à savoir la célébration ce mois de novembre du 40e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Canada, ainsi que la sortie de son nouveau disque dont Lynda interprètera ce soir ses meilleurs tubes mais aussi les chansons qui figurent sur son premier album intitulé Sablier. «Je suis particulièrement fier par ce retour de Lynda Thalie, et heureux de cette collaboration avec la wilaya d'Alger. Ce retour n'aurait pu se faire sans l'apport de plusieurs sociétés dont Nedjma, qui a appuyé la 1ere tournée de Lynda en Algérie, de l'appui important de la Radio et Télévision algérienne, notre gouvernement et Belda diffusion, qui a fait du bon travail et a édité son disque en Algérie. Elle revient ainsi avec ce nouvel album qui est le plus vendu au Québec actuellement, une façon de renforcer les liens avec son pays d'origine», soulignera en préambule, l'ambassadeur du Canada, Robert W. Peck. Aussi, nous apprend-on, le concert de ce soir sera marqué par de nombreuses surprises, notamment la participation des jeunes artistes algériens qui représentent la nouvelle génération de la tradition musicale algérienne et constituent une «passerelle très symbolique qui renforcera les liens entre l'Algérie et le Canada.» Aussi, Me Mokhtari s'associera également au concert en lui apportant sa touche qui s'annonce déjà originale de par la qualité fusionnelle du programme et que Lynda s'est fait un plaisir d'offrir: «Une invitation au voyage, dit-elle, pour goûter à sa musique faite sur mesure pour ne ressembler qu'à moi-même, mêlant des sonorités du Moyen-Orient et des sonorités occidentales.» A propos des autres artistes maghrébins vivant au Canada, Lynda Thalie affirme avoir fait avec son manager Patrick Cameron «un travail de défrichage pour les retrouver». «il y a un bassin de talents vraiment formidables. Il y a lieu de faire davantage pour les faire découvrir dans leur pays d'origine.» Et son excellence l'ambassadeur du Canada d'abonder dans le même sens: «On commence à faire du chemin. Les portes commencent à s'ouvrir. Notons que c'est une première qu'une chanteuse algérienne vivant au Canada soit éditée dans son pays natal.» Faisant brièvement le tour de son parcours, Lynda Thalie, qui confiera avoir fait du solfège à El Biar, quand elle était petite, qualifiera son parcours de «conte de fées», tout en indiquant cependant avoir beaucoup travaillé pour accéder aujourd'hui à ce succès dont le secret révéla-t-elle, est dû à ce refus de «se ghettoïser». Lynda Thalie, qui revient avec un album moins électronique mais plutôt acoustique avec 12 inédits et deux reprises dont Adieu mon pays d'Enrico Macias, espère un jour jouer avec des musiciens algériens et faire ainsi des duos avec des artistes de chez nous. En attendant, ce soir c'est à moitié gagné. Mais cette force de caractère qu'elle a, ce «rêve», elle le réalisera, à coup sûr, très bientôt.