img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P190212-10.jpg" alt="" Voilà comment riposter!"" / Passionné par le marketing digital, Idir nous avait expliqué,mercredi dernier, le processus de fabrication des fake news et leurs proportions sur la Toile algérienne. Cet expert en TIC développe cette fois-ci leur danger, notamment en période électorale. Entretien express! L'Expression: Quel danger peuvent-elles représenter, notamment lors des périodes sensibles comme la prochaine présidentielle? Idir Iharkouken: Aujourd'hui, à l'ère des réseaux sociaux, les fake news sont utilisées dans toutes les campagnes présidentielles dans le monde et elles sont inévitables, car elles peuvent être créées par n'importe qui, que cela soit une personne ou une organisation liée de près ou de loin au candidat. Ce qui est par contre important à préciser, c'est la capacité et volonté des pouvoirs publics à réagir, contrer et réprimander les acteurs de la désinformation. Lors de la dernière élection présidentielle aux Etats-Unis ou en France par exemple, Facebook et Twitter ont bloqué et fermé des milliers de comptes après avoir vérifié qu'ils étaient faux et qu'ils avaient pour objectif d'influencer des opinions par la désinformation. Comment peut-on riposter contre ce que certains considèrent comme le fléau du Web? Doit-on s'y adapter ou trouver un moyen de les bloquer? Le couteau n'est pas une arme blanche lorsqu'on l'utilise pour couper ses légumes, il en est de même pour le Web. S' il est utilisé à de mauvaises fins il peut être nuisible. Il faut donc se doter de moyens pour contrer ceux qui l'utilisent pour tirer profit du mensonge. Nous ne pouvons pas bloquer complètement, car il y a toujours des issues pour les mensonges et sur les réseaux sociaux leur viralité est très rapide et difficilement contrôlable. Nous devons donc nous y adapter avec des pratiques comme la sensibilisation de masse. Il est impératif de communiquer par rapport à ces pratiques malsaines. Les gens doivent prendre garde et savoir comment vérifier avant d'accepter et partager l'information. C'est là où se situe le plus grand enjeu...