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«Quand on veut vraiment, on peut»
DIDA CHAMPION DE BOXE THAI ET ACTEUR À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 26 - 11 - 2005

Originaire de Bab El Oued, le champion du monde de boxe thaï était à Alger, mercredi dernier en avant-première du film Chok dee, retraçant sa véritable histoire. Coscénariste et acteur principal du film, Dida Diafat, alias Rayane dans le film, montre comment à force de courage et de détermination, on arrive à bout de ses malheurs. Ce long métrage de 105 minutes, réalisé par Xavier Durringer, donne à voir le parcours de Rayane, semé d'embûches. De la prison à son voyage en Thaïlande avec ses humiliations (faire le ménage, nettoyer les toilettes, laver le linge) dans le camp d'entraînement jusqu'au combat fatidique au prix de nombreux sacrifices.
Le film, note-t-on, possède ceci dit, quelques éléments purement fictifs: la relation maître-élève avec son éducateur (Bernard Giraudeau) et la romance avec la ravissante fille thaïlandaise.
Le film est actuellement à l'affiche à Riadh El Feth et à l'Algéria à raison de 4 séances par jour:11h, 13h, 15h et 18h. Nous avons rencontré pour vous, ce grand champion du monde sportif.
L'Expression: Pourquoi avoir eu cette idée d'adapter votre vie à l'écran?
Dida: Généralement, j'aime bien parler des choses que je connais. C'était donc des choses que j'avais envie d'expliquer et d'énumérer dans un esprit positif.
Le film est tiré de votre propre histoire que vous avez écrite puis adaptée au cinéma.
C'est Canal Plus qui m'a contacté pour écrire mon autobiographie. Ensuite, j'ai eu envie de l'adapter au cinéma. Cela n'a pas été difficile d'écrire le livre. Non...
Aujourd'hui que vous êtes devenu un grand champion reconnu mondialement, quel regard portez-vous sur ce passé jonché de moments assez douloureux, assez durs, dans votre carrière?
Ce qu'il y a, c'est que dans la vie, quand on veut, on peut. J'ai eu envie d'être champion du monde et je le suis devenu. J'ai boxé les meilleurs de la planète et j'ai battu tout le monde.
Après maintes misères et sacrifices...
Les galères d'entraînement et les sacrifices... Dans la vie, il n' y a rien sans rien.
On peut dire aujourd'hui que Dida représente un modèle pour la jeunesse maghrébine à l'étranger. C'est un peu le Zizou de la boxe thaï?
Non, je ne suis pas un modèle. Je suis juste moi. J'essaie d'apporter les valeurs qui sont miennes dans le sport qui sont, la sincérité, l'honnêteté et le respect. Et je ne suis pas un modèle, non.
Et pourtant, quelque part, quand on parle de banlieue, on vous cite souvent en France, en ce moment...
En France, ils ont vite fait de vouloir attacher des gens sur... moi je suis de la banlieue parisienne et c'est vrai que les jeunes m'aiment beaucoup. Mais c'est vrai qu'actuellement les temps sont difficiles pour les jeunes en France. Il n' y a pas de travail. Donc, il y a des choses qu'on peut comprendre, pas de brûler les voitures parce que ce n'est pas bien. Cela n'avance à rien, mais on peut comprendre que c'est dur, mais cela va s'arranger, on l'espère, Inch Allah.
Vous les comprenez donc quand ils brûlent des voitures?
Non, je ne comprends pas qu'on brûle des voitures. Cela ne sert à rien. En plus, ils brûlent des voitures des frères, cousins et voisins qui sont à côté. Je comprends que depuis 30 ans, il n' y a rien eu de fait pour les jeunes issus de l'immigration mais en même temps cela n'avance à rien d'aller brûler des voitures. Au contraire, c'est encore plus difficile pour nous Maghrébins par rapport aux Français d'origine. On a l'impression qu'on est tous des voyous alors que c'est une minorité qui brûle les voitures. Mais bon, en même temps on peut tout comprendre, comprendre qu'ils ont en eu marre. La vie est quand même très dure en France. Elle est très cher. C'est compliqué.
Quel message auriez-vous à transmettre aujourd'hui à ces jeunes qui sont à côté de vous en ce moment?
Moi, je suis Algérien comme eux ici. Dans la vie, quand on veut, avec du travail et de la volonté, on peut arriver à ce qu'on a envie de faire. Dans la vie il n' y a personne qui donne rien à personne. Si tu veux quelque chose, il faut que ce soit toi qui le fasse. Moi, on ne m'a jamais téléphoné pour me dire: «Dida, il y a quelque chose à faire». J'étais le propre détonateur de tout ce qui est arrivé dans ma vie. C'est-à-dire, que ma carrière au cinéma ou en tant que boxeur, je l'ai faite tout seul. Et dans la vie quand on veut vraiment des choses on peut, c'est-à-dire que ce soit dans le sport, dans les affaires, ou n'importe quoi...
Alors encore du cinéma...
Là, c'est mon deuxième film, cette fois en tant qu'acteur, coscénariste, coproducteur.
Jouer son propre rôle, c'est facile?
Quand on connaît le cinéma, on dit que c'est le plus difficile. Les gens qui sont du cinéma disent que c'est plus facile de jouer un autre personnage que son propre rôle. C'est pourquoi, il n' y a jamais eu aucune biographie qui a été interprétée par l'acteur lui-même, car quand on joue son propre rôle on a tendance à surjouer et dans ce cas on n'est pas crédible. Donc, c'était plus compliqué pour moi. J'ai dû jouer sans me jouer, en prenant de la distance tout en étant authentique dans ce que je faisais. C'est un exercice vraiment difficile qu'on fait au théâtre. C'est assez compliqué. Maintenant quand je vais rentrer dans d'autres rôles, cela va être plus facile.


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