Abdelkader Kara Bouhadba a l'intention de développer le volet du partenariat entre les différents corps de sécurité. L'enjeu est de taille, puisqu'il est question de consolider la paix et la stabilité dans le pays. Abdelkader Kara Bouhadba a été installé, ce jeudi, dans ses nouvelles fonctions de directeur général de la Sûreté nationale par le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui. Bouhadba, qui remplace à ce poste le colonel Mustapha El Habiri, occupait plusieurs fonctions au sein de la Dgsn dont celui de directeur de la police judiciaire d'octobre 2012 à août 2015. Diplômé en droit et sciences juridiques, Bouhadba a intégré les rangs de la Sûreté nationale en 1982 avec le grade de commissaire, avant d'être nommé à plusieurs hautes fonctions. A partir de 1984 et jusqu'à 1987, il est commissaire de police, chef de la brigade de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants à la sûreté de la wilaya d'Oran. Avec un tel pédigree, le nouveau Dgsn a toutes les qualifications pour occuper ce poste. On retiendra, dans la foulée, que Abdelkader Kara Bouhadba a particulièrement l'intention de développer le volet du partenariat entre les différents corps de sécurité. L'enjeu est de taille, puisqu'il est question de consolider la paix et la stabilité dans le pays. Lors de son intervention, il n'a pas manqué de faire remarquer que la police «tout en étant un service public, est une institution sécuritaire par excellence, qui ne saurait agir sans un partenariat réel, efficace et durable avec l'Armée nationale populaire (ANP) et tous les autres corps de sécurité». La précision est de taille et le nouveau patron de la police nationale affiche ainsi sa conviction républicaine et son attachement à la paix civile. Mieux, Abdelkader Kara Bouhadba notera dans son allocution que «la police est un service public sociétal, avec tout ce qu'implique ce concept comme bases et critères visant l'amélioration continuelle de ce service, par le développement et la modernisation». L'ancrage dans la société est donc l'une des priorités du nouveau Dgsn, visiblement conscient que la pratique est quotidienne et rien n'est jamais totalement acquis. De son côté, le ministre de l'Intérieur, Nouredine Bedoui, a mis en évidence le niveau de professionnalisme et d'expertise atteint par le corps de la police. Celle-ci est devenue «une référence en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé». Il s'agira donc de poursuivre sur la même voie, tracée par les prédécesseurs de Abdelkader Kara Bouhadba, dont Mustapha El Habiri qui, en quelques mois à la tête de l'institution sécuritaire, a su maintenir un niveau de vigilance et de professionnalisme que tout le monde reconnaît aux éléments de la Dgsn.